Arthur Harris, ou bombarder parce ce qu'il le faut et qu'on ne sait rien faire d'autre... |
... mais même en pilonnant Berlin pendant des mois, même en y déversant au moins 40 000 tonnes de bombes explosives et incendiaires, peut-on réellement croire que l’on va enfin réussir à concrétiser la Prophétie de Douhet, à savoir raccourcir la guerre, et contraindre l’Allemagne à la Capitulation,... ce que ni le premier raid Millenium sur Cologne, ni les innombrables bombardements sur les différentes villes de la Vallée heureuse, ni celui, proprement apocalyptique, mené sur Hambourg, n’ont jusqu’ici réussi à provoquer ?
Berlin est certes la capitale et la plus grande ville d’Allemagne, le siège de ses ministères et de ses administrations, et aussi un centre industriel de première importance, mais le Reich n’a jusqu’ici jamais cessé de démontrer son extraordinaire résilience aux bombardements, et Führer lui-même, claquemuré dans son bunker de Rastenburg, où, depuis le début de la guerre, il passe la quasi-totalité de son temps (1), n’y réside pas, et se moque de toute manière de ce qui peut bien arriver à cette ville qu’il n’a jamais aimé.
Si le Passé est le moindrement garant de l’Avenir, on peut donc dores et déjà estimer que cette campagne qui s’annonce va elle aussi se solder par un nouvel et lamentable échec.
Mais alors, pourquoi s’entêter ? Pourquoi s’obstiner, nuit après nuit, à y expédier des centaines d’appareils et des milliers de jeunes-gens dont on sait par avance qu’un grand-nombre n’en reviendra pas ?
Et les réponses, désespérantes, sont toujours les mêmes : parce qu’il faut bien faire quelque chose; parce qu’on ne sait en définitive rien faire d’autre de tous ces bombardiers et de tous ces aviateurs qui, depuis des années, ont tout de même été construits et formés à grands frais; parce que la Grande-Bretagne se doit encore et toujours de montrer à Staline qu’à défaut de pouvoir ouvrir un Second Front en France, comme le Petit Père des Peuples le réclame depuis l’été de 1941, elle est du moins capable de clouer nombre d’Allemands dans leur Heimat; parce que les civils britanniques ne demandent en vérité qu’à voir périr les civils allemands, lesquels rêvent pour leur part de voir les civils britanniques subir le même sort; parce que les dirigeants britanniques - Churchill en tête - sont littéralement fascinés à la simple idée de réduire Berlin en cendres
... et aussi parce que Harris est bien décidé à y arriver !
(1) Saviez-vous que... La Tanière du Loup
Berlin est certes la capitale et la plus grande ville d’Allemagne, le siège de ses ministères et de ses administrations, et aussi un centre industriel de première importance, mais le Reich n’a jusqu’ici jamais cessé de démontrer son extraordinaire résilience aux bombardements, et Führer lui-même, claquemuré dans son bunker de Rastenburg, où, depuis le début de la guerre, il passe la quasi-totalité de son temps (1), n’y réside pas, et se moque de toute manière de ce qui peut bien arriver à cette ville qu’il n’a jamais aimé.
Si le Passé est le moindrement garant de l’Avenir, on peut donc dores et déjà estimer que cette campagne qui s’annonce va elle aussi se solder par un nouvel et lamentable échec.
Mais alors, pourquoi s’entêter ? Pourquoi s’obstiner, nuit après nuit, à y expédier des centaines d’appareils et des milliers de jeunes-gens dont on sait par avance qu’un grand-nombre n’en reviendra pas ?
Et les réponses, désespérantes, sont toujours les mêmes : parce qu’il faut bien faire quelque chose; parce qu’on ne sait en définitive rien faire d’autre de tous ces bombardiers et de tous ces aviateurs qui, depuis des années, ont tout de même été construits et formés à grands frais; parce que la Grande-Bretagne se doit encore et toujours de montrer à Staline qu’à défaut de pouvoir ouvrir un Second Front en France, comme le Petit Père des Peuples le réclame depuis l’été de 1941, elle est du moins capable de clouer nombre d’Allemands dans leur Heimat; parce que les civils britanniques ne demandent en vérité qu’à voir périr les civils allemands, lesquels rêvent pour leur part de voir les civils britanniques subir le même sort; parce que les dirigeants britanniques - Churchill en tête - sont littéralement fascinés à la simple idée de réduire Berlin en cendres
... et aussi parce que Harris est bien décidé à y arriver !
(1) Saviez-vous que... La Tanière du Loup
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