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| Réservoir supplémentaire et roquette de 210mm sur un FW-190. Notez l'inclinaison du tube |
... et à l’absence de chasseurs d’escorte une fois rendu en territoire allemand s’ajoute évidemment, et malheureusement, le meilleur degré de préparation des Allemands eux-mêmes !
Après le premier raid sur Schweinfurt, ces derniers ont en effet parfaitement pris conscience de la menace mortelle qui plane sur eux, ou plus exactement sur leurs usines de roulements à billes et, en plus de commencer à les déménager vers des endroits moins exposés, ont considérablement renforcé leurs défenses.
Et plus question non plus de compter sur un quelconque effet de surprise comme celui dont on a bénéficié - quoi que de manière très imparfaite - lors de Double Strike : les Allemands sont cette fois sur leurs gardes, et ne se laisseront pas surprendre une deuxième fois !
Dans l’espace aérien du Reich, où elle ne craint l’apparition d’aucun escorteur allié, la Luftwaffe peut d’autre part engager, de jour, ses bimoteurs lourdement armés habituellement destinés à la chasse de nuit, et peut même à présent compter sur une nouvelle arme : le Werfer-Granate 21, autrement dit la version rendue aérienne, et allégée, du lance-roquettes multiples Nebelwerfer de 210mm de l’Armée de Terre.
En raison du poids de la roquette (plus de 100 kilos) et de l'énorme trainée aérodynamique de son tube de lancement (par ailleurs orienté de 15 degrés vers le haut), les monomoteurs ne peuvent cependant en emporter qu’une sous chaque aile, et les bimoteurs deux, ce qui n’est guère, surtout si l’on considère qu’il s’agit de projectiles non guidés et donc très imprécis.
Mais si le Werfer-Granate 21 n’a donc rien d’une "arme-miracle", il n’en est pas moins susceptible, malgré ses limitations, de causer des ravages dans les rangs nécessairement très serrés des bombardiers américains, à condition d’être tiré par salve, et au moins par une dizaine d’avions en même temps.
Après le premier raid sur Schweinfurt, ces derniers ont en effet parfaitement pris conscience de la menace mortelle qui plane sur eux, ou plus exactement sur leurs usines de roulements à billes et, en plus de commencer à les déménager vers des endroits moins exposés, ont considérablement renforcé leurs défenses.
Et plus question non plus de compter sur un quelconque effet de surprise comme celui dont on a bénéficié - quoi que de manière très imparfaite - lors de Double Strike : les Allemands sont cette fois sur leurs gardes, et ne se laisseront pas surprendre une deuxième fois !
Dans l’espace aérien du Reich, où elle ne craint l’apparition d’aucun escorteur allié, la Luftwaffe peut d’autre part engager, de jour, ses bimoteurs lourdement armés habituellement destinés à la chasse de nuit, et peut même à présent compter sur une nouvelle arme : le Werfer-Granate 21, autrement dit la version rendue aérienne, et allégée, du lance-roquettes multiples Nebelwerfer de 210mm de l’Armée de Terre.
En raison du poids de la roquette (plus de 100 kilos) et de l'énorme trainée aérodynamique de son tube de lancement (par ailleurs orienté de 15 degrés vers le haut), les monomoteurs ne peuvent cependant en emporter qu’une sous chaque aile, et les bimoteurs deux, ce qui n’est guère, surtout si l’on considère qu’il s’agit de projectiles non guidés et donc très imprécis.
Mais si le Werfer-Granate 21 n’a donc rien d’une "arme-miracle", il n’en est pas moins susceptible, malgré ses limitations, de causer des ravages dans les rangs nécessairement très serrés des bombardiers américains, à condition d’être tiré par salve, et au moins par une dizaine d’avions en même temps.
Toutes les conditions sont donc réunies pour que le second raid sur Schweinfurt se solde par un massacre encore pire que le premier.
Et c’est exactement ce qui va arriver...
1 commentaire:
Bonjour!
Compliments pour ce blog. Cette roquette air-air est assez primitive (moins que les roquettes Le Prieur de la guerre de 14 qui décimaient les ballons d'observation allemands) mais elle aurait pu être encore plus meurtrière si les allemands avaient disposé de détonateurs de proximité...qu'ils étaient parfaitement capables de construire (Le "Rapport d'Oslo" était accompagné d'un échantillon de lampe radio miniaturisée et "durcie" parfaite pour cet usage , d'une qualité supérieure aux équivalents britanniques , d'après RV Jones)...mais ils n'envisagèrent pas cet usage et en 1944 ils en étaient encore à analyser les faiblesses des V1 que les anglais abattaient avec des obus de DCA équipés de ce gadget...
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