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| Vue aérienne de Regensburg. De la fumée se dégage au-dessus des ateliers Messerschmitt |
... Regensburg, 11h40
Peu après 10h00, après s’être longuement formé en packs - malheureusement trop espacés - d’une vingtaine d’avions, le Groupe Regensburg aborde la côte hollandaise,... où les attendent tout naturellement les chasseurs allemands, prévenus par leurs radars et bien décidés à en découdre.
Selon le plan, il est néanmoins prévu que des P-47 se joignent aux bombardiers pour les escorter mais, comme souvent dans ce type d’opérations, et pour de multiples raisons, une partie d’entre-eux ne se présente pas au rendez-vous.
Comme les dits P-47, faute de carburant, doivent de surcroît faire demi-tour peu après la frontière allemande, une quinzaine de B-17 se retrouvent donc proprement abattus avant d’atteindre Regensburg.
Les 131 appareils survivants, dont plusieurs sont néanmoins déjà mortellement endommagés, se présentent alors au-dessus des usines Messerschmitt sur le coup de 11h40, et y déversent quelque 300 tonnes de bombes.
Et, pour une fois, la précision, mais aussi les résultats, sont là, puisque plusieurs ateliers sont proprement pulvérisés en même temps que tous les appareils en cours de montage, et les dégâts sont même tels que la production de chasseurs ne pourra y reprendre, à cadence réduite, qu’après plusieurs semaines.
Leur mission à présent accomplie, les B-17, au lieu de s’en retourner vers l’Angleterre, mettent alors le cap plein Sud vers l’Afrique du Nord, manœuvre qui, comme prévu, surprend totalement les Allemands et leur permet ainsi de s’échapper sans plus véritablement être inquiétés...
Peu après 10h00, après s’être longuement formé en packs - malheureusement trop espacés - d’une vingtaine d’avions, le Groupe Regensburg aborde la côte hollandaise,... où les attendent tout naturellement les chasseurs allemands, prévenus par leurs radars et bien décidés à en découdre.
Selon le plan, il est néanmoins prévu que des P-47 se joignent aux bombardiers pour les escorter mais, comme souvent dans ce type d’opérations, et pour de multiples raisons, une partie d’entre-eux ne se présente pas au rendez-vous.
Comme les dits P-47, faute de carburant, doivent de surcroît faire demi-tour peu après la frontière allemande, une quinzaine de B-17 se retrouvent donc proprement abattus avant d’atteindre Regensburg.
Les 131 appareils survivants, dont plusieurs sont néanmoins déjà mortellement endommagés, se présentent alors au-dessus des usines Messerschmitt sur le coup de 11h40, et y déversent quelque 300 tonnes de bombes.
Et, pour une fois, la précision, mais aussi les résultats, sont là, puisque plusieurs ateliers sont proprement pulvérisés en même temps que tous les appareils en cours de montage, et les dégâts sont même tels que la production de chasseurs ne pourra y reprendre, à cadence réduite, qu’après plusieurs semaines.
Leur mission à présent accomplie, les B-17, au lieu de s’en retourner vers l’Angleterre, mettent alors le cap plein Sud vers l’Afrique du Nord, manœuvre qui, comme prévu, surprend totalement les Allemands et leur permet ainsi de s’échapper sans plus véritablement être inquiétés...
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