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| Rotterdam en flammes : un Bombardement de Terreur opéré... par erreur ! |
... Rotterdam, 14 mai 1940, 13h20
Malgré ce dur atterrissage, ou plutôt ce cruel rappel de la réalité de la guerre, les troupes allemandes, largement supérieures en nombre et en puissance de feu, n'en poursuivent pas moins leur progression à travers les Pays-Bas et, au soir du 13 mai, assiègent Rotterdam, deuxième ville du pays mais aussi port, centre industriel et objectif stratégique de première importance, puisque tout à la fois situé à l'embouchure du Rhin et de la Meuse, et à proximité immédiate de la Mer du Nord.
Au matin du 14 mai, le général Rudolf Schmidt, résolu à en finir au plus vite, adresse alors un ultimatum au commandant hollandais de la place, le sommant de se rendre avec tous ses hommes sous peine, dit-il, d'avoir recours, dans les heures suivantes, "aux moyens les plus sévères d'anéantissement", c-à-d, en pratique,... à recourir à un Bombardement de Terreur par des appareils de la Luftwaffe.
Des négociations s'engagent alors sur le terrain entre émissaires hollandais et allemands, mais, suite à une succession d'erreurs et de quiproquo, la nouvelle de l'ouverture des dites négociations, donc du nécessaire report du bombardement prévu, ne se rend pas jusqu'aux quatre-vingt-dix Heinkel 111 qui ont déjà pris l'air en direction de Rotterdam
Voyant surgir les avions alors que les pourparlers sont toujours en cours, Schmidt, catastrophé, ordonne de tirer des fusées rouge - signal de rompre l'attaque - dans leur direction.
Mais si les dites fusées sont aperçues par les trente-quatre Heinkel qui approchent par le Sud, et les incitent à faire aussitôt demi-tour, elles ne le sont hélas pas par les cinquante-quatre autres qui surgissent par le nord-est, lesquels déversent donc quelque 1 300 bombes de 50 ou 250 kilos sur les quartiers résidentiels et la partie médiévale de Rotterdam, lesquels s'enflamment immédiatement...
Malgré ce dur atterrissage, ou plutôt ce cruel rappel de la réalité de la guerre, les troupes allemandes, largement supérieures en nombre et en puissance de feu, n'en poursuivent pas moins leur progression à travers les Pays-Bas et, au soir du 13 mai, assiègent Rotterdam, deuxième ville du pays mais aussi port, centre industriel et objectif stratégique de première importance, puisque tout à la fois situé à l'embouchure du Rhin et de la Meuse, et à proximité immédiate de la Mer du Nord.
Au matin du 14 mai, le général Rudolf Schmidt, résolu à en finir au plus vite, adresse alors un ultimatum au commandant hollandais de la place, le sommant de se rendre avec tous ses hommes sous peine, dit-il, d'avoir recours, dans les heures suivantes, "aux moyens les plus sévères d'anéantissement", c-à-d, en pratique,... à recourir à un Bombardement de Terreur par des appareils de la Luftwaffe.
Des négociations s'engagent alors sur le terrain entre émissaires hollandais et allemands, mais, suite à une succession d'erreurs et de quiproquo, la nouvelle de l'ouverture des dites négociations, donc du nécessaire report du bombardement prévu, ne se rend pas jusqu'aux quatre-vingt-dix Heinkel 111 qui ont déjà pris l'air en direction de Rotterdam
Voyant surgir les avions alors que les pourparlers sont toujours en cours, Schmidt, catastrophé, ordonne de tirer des fusées rouge - signal de rompre l'attaque - dans leur direction.
Mais si les dites fusées sont aperçues par les trente-quatre Heinkel qui approchent par le Sud, et les incitent à faire aussitôt demi-tour, elles ne le sont hélas pas par les cinquante-quatre autres qui surgissent par le nord-est, lesquels déversent donc quelque 1 300 bombes de 50 ou 250 kilos sur les quartiers résidentiels et la partie médiévale de Rotterdam, lesquels s'enflamment immédiatement...
1 commentaire:
Bonjour et encore bravo et merci pour toutes ces recherches que vous nous présentez. Elles sont un trésor de découvertes.
Ce "commentaire" ne concerne pas le sujet des bombardements de terreur actuellement en développement et n'est pas destiné à être publié, mais je ne sais comment vous contacter autrement.
J'aimerais vous suggérer 3 sujets qui, si un jour improbable vous manquez d'inspiration, seraient intéressants à développer :
* l'incident de Nomonhan en 1939
* la Bataille des Ardennes ("offensive Von Rundstedt" ou "Battle of the bulge") en 1944/45
* le projet soviétique d'attaquer vers l'ouest en 1941 pour "libérer" l'Europe - projet anéanti par Barbarossa (le livre "Le brise-glace" de V. Suvorov en trace un périmètre détaillé)(au besoin, j'ai le pdf ...)
Voilà, ce sont des sujets qui me semblent mériter une analyse historique et graduelle, tout-à-fait dans la ligne rédactionnelle de vos pages.
En vous souhaitant une excellente journée.
Cordialement,
yves.mine@unamur.be
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