 |
| Le schnorchel : un atout pour l'U-boot, mais aussi de sérieux inconvénients |
... 26 octobre 1944
Le 26 octobre, les premiers bruits et échos sonar de sous-marins allemands sont détectés à l'est de l'île de l'Ours.
En cet automne de 1944, la plupart des U-boot sont désormais dotés du schnorchel, qui leur permet de continuer à évoluer en plongée sur leurs moteurs diesel.
Bien qu'il ait été découvert et mis en service par les Hollandais dès la fin des années 1930, la Kriegsmarine a mis beaucoup de temps à s'intéresser et à perfectionner ce système qui offre non seulement l'avantage d'économiser les batteries, mais aussi de dissimuler le sous-marin à un navire ou un avion ennemi.
Le dit système n'est pourtant pas sans inconvénients : le champ d'observation maintenant offert par le seul périscope, qui ne dépasse que de quelques dizaines de cm la surface des flots, rend difficile le repérage d'un navire ou même d'un convoi lointain, et quasi impossible celui d'un avion ennemi sur le point de lancer ses grenades, a fortiori dans les très mauvaises conditions de mer et de visibilité de l'Arctique.
Et outre cet "effet-tunnel", la trainée hydrodynamique de plusieurs mètres de tubes immergés est telle qu'elle limite la vitesse du sous-marin à moins de dix noeuds : en définitive, et sous peine de subir une voie d'eau, ou de voir ses tubes irrémédiablement arrachés, ce dernier est donc contraint d'évoluer à la même vitesse, voire moins vite, que les cargos qu'il est supposé détruire, et sans pouvoir les rattraper...
En conséquence, depuis qu'il a fait son apparition dans l'Arctique, le schnorchel a sans doute sauvé la mise à maints U-boot confrontés à une escorte navale et aérienne de plus en plus étoffée, mais ne leur a nullement permis d'améliorer leur score de cargos coulés.
Le 26 octobre, les premiers bruits et échos sonar de sous-marins allemands sont détectés à l'est de l'île de l'Ours.
En cet automne de 1944, la plupart des U-boot sont désormais dotés du schnorchel, qui leur permet de continuer à évoluer en plongée sur leurs moteurs diesel.
Bien qu'il ait été découvert et mis en service par les Hollandais dès la fin des années 1930, la Kriegsmarine a mis beaucoup de temps à s'intéresser et à perfectionner ce système qui offre non seulement l'avantage d'économiser les batteries, mais aussi de dissimuler le sous-marin à un navire ou un avion ennemi.
Le dit système n'est pourtant pas sans inconvénients : le champ d'observation maintenant offert par le seul périscope, qui ne dépasse que de quelques dizaines de cm la surface des flots, rend difficile le repérage d'un navire ou même d'un convoi lointain, et quasi impossible celui d'un avion ennemi sur le point de lancer ses grenades, a fortiori dans les très mauvaises conditions de mer et de visibilité de l'Arctique.
Et outre cet "effet-tunnel", la trainée hydrodynamique de plusieurs mètres de tubes immergés est telle qu'elle limite la vitesse du sous-marin à moins de dix noeuds : en définitive, et sous peine de subir une voie d'eau, ou de voir ses tubes irrémédiablement arrachés, ce dernier est donc contraint d'évoluer à la même vitesse, voire moins vite, que les cargos qu'il est supposé détruire, et sans pouvoir les rattraper...
En conséquence, depuis qu'il a fait son apparition dans l'Arctique, le schnorchel a sans doute sauvé la mise à maints U-boot confrontés à une escorte navale et aérienne de plus en plus étoffée, mais ne leur a nullement permis d'améliorer leur score de cargos coulés.
Et de fait, le JW61 rallie lui aussi l'URSS le 28 octobre sans avoir perdu un seul navire...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire