Le Nabob, sa plage arrière arrachée par une torpille du U-354 |
... au final, Goodwood s'achève donc sur un échec de plus, qui n'a fait qu'égratigner le Tirpitz mais a valu à la Fleet Air Arm de perdre une vingtaine d'appareils et deux fois plus d'aviateurs, et au porte-avions d'escorte Nabob de perdre toute sa plage arrière, arrachée par une torpille du U-354 (1) alors qu'il était parti se ravitailler en carburant.
Lors de leurs multiples sorties, les avions britanniques ont certes eu la possibilité de se rabattre sur des "objectifs d'opportunités", mais les quelques hydravions, postes de DCA, bâtiments ou embarcations détruits ici et là ne valaient certes pas la débauche de moyens engagés !
Et comme ni la Royal Navy ni la Fleet Air Arm ne sont jusqu'ici parvenues à terrasser le Monstre, et comme celui continue de menacer - au moins théoriquement - les convois arctiques, l'une et l'autre n'ont maintenant plus d'autre choix que de passer le relais à leur plus grand rival : l'Aviation, et plus précisément au Bomber Command.
Depuis des mois, estimant, non sans raison, que les échecs précédents sont d'abord et avant tout dus à l'emploi de bombes trop légères, le Bomber Command étudie la possibilité d'utiliser, dans l'Arctique, à la fois le plus gros mais aussi un des plus étranges modèles de son magasin.
Les bombes Tallboy et Johnny Walker...
(1) jugé irréparable, le Nabob, né cargo puis transformé en porte-avions, sera échoué jusqu'à la fin de la guerre... puis réparé et remis en service comme cargo en 1951
Lors de leurs multiples sorties, les avions britanniques ont certes eu la possibilité de se rabattre sur des "objectifs d'opportunités", mais les quelques hydravions, postes de DCA, bâtiments ou embarcations détruits ici et là ne valaient certes pas la débauche de moyens engagés !
Et comme ni la Royal Navy ni la Fleet Air Arm ne sont jusqu'ici parvenues à terrasser le Monstre, et comme celui continue de menacer - au moins théoriquement - les convois arctiques, l'une et l'autre n'ont maintenant plus d'autre choix que de passer le relais à leur plus grand rival : l'Aviation, et plus précisément au Bomber Command.
Depuis des mois, estimant, non sans raison, que les échecs précédents sont d'abord et avant tout dus à l'emploi de bombes trop légères, le Bomber Command étudie la possibilité d'utiliser, dans l'Arctique, à la fois le plus gros mais aussi un des plus étranges modèles de son magasin.
Les bombes Tallboy et Johnny Walker...
(1) jugé irréparable, le Nabob, né cargo puis transformé en porte-avions, sera échoué jusqu'à la fin de la guerre... puis réparé et remis en service comme cargo en 1951
1 commentaire:
Malgré ça il arrive à avancer seul !
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