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| Canonniers du Duke of York, fêtant la victoire, à leur retour à Scapa Flow |
... 19h45
Comme cela avait été le cas avec le Bismarck, ce n'est plus un combat mais un massacre, et un massacre à sens strictement unique auquel chaque navire, chaque canonnier, chaque marin britannique tient à participer, et dont il se vantera plus tard en s'exclamant fièrement "J'y étais !"
Boys will always be Boys
Dans la salle de contrôle du Duke of York, l'écho du Scharnhorst s'estompe lentement sur l'écran radar du lieutenant Cox, signe que le Scharnhorst est en train de couler.
"Mais Fraser ne pouvait se résoudre à le croire et ordonna brusquement à Cox de vérifier son équipement. La fumée suspendue au-dessus de la scène, même dans l'obscurité fouettée par le vent, empêcha un seul observateur dans l'un quelconque des navires britanniques de voir le Scharnhorst sombrer.
Seule une explosion sous-marine sourde, rapportée par certains d'entre eux, en marqua la fin. Toujours incapable d'accepter ce qui s'était passé, Fraser, montrant des signes de la tension qu'il avait si longtemps supportée, envoya une série de signaux frénétiques à ses navires exigeant une confirmation. Il fallut plus d'une demi-heure avant que le Belfast réponde.
Toujours en train de tirer des obus éclairants, le vaisseau amiral de Burnett traversait de pathétiques débris; du pétrole et un radeau de survivants gelés et traumatisés étaient presque tout ce qui restait du fier navire de la Kriegsmarine.
Burnett signala, "Satisfait, SCHARNHORST a coulé". Avec lui, invisibles dans la nuit glaciale et trempée d'embruns, avaient disparu Bey et Hintze (1) et 1 765 officiers et matelots. Le Scorpion récupéra 30 survivants, le Matchless 6 autres" (2)
(1) le capitaine du Scharnhorst
(2) Woodman, op cit, pages 440-441
Comme cela avait été le cas avec le Bismarck, ce n'est plus un combat mais un massacre, et un massacre à sens strictement unique auquel chaque navire, chaque canonnier, chaque marin britannique tient à participer, et dont il se vantera plus tard en s'exclamant fièrement "J'y étais !"
Boys will always be Boys
Dans la salle de contrôle du Duke of York, l'écho du Scharnhorst s'estompe lentement sur l'écran radar du lieutenant Cox, signe que le Scharnhorst est en train de couler.
"Mais Fraser ne pouvait se résoudre à le croire et ordonna brusquement à Cox de vérifier son équipement. La fumée suspendue au-dessus de la scène, même dans l'obscurité fouettée par le vent, empêcha un seul observateur dans l'un quelconque des navires britanniques de voir le Scharnhorst sombrer.
Seule une explosion sous-marine sourde, rapportée par certains d'entre eux, en marqua la fin. Toujours incapable d'accepter ce qui s'était passé, Fraser, montrant des signes de la tension qu'il avait si longtemps supportée, envoya une série de signaux frénétiques à ses navires exigeant une confirmation. Il fallut plus d'une demi-heure avant que le Belfast réponde.
Toujours en train de tirer des obus éclairants, le vaisseau amiral de Burnett traversait de pathétiques débris; du pétrole et un radeau de survivants gelés et traumatisés étaient presque tout ce qui restait du fier navire de la Kriegsmarine.
Burnett signala, "Satisfait, SCHARNHORST a coulé". Avec lui, invisibles dans la nuit glaciale et trempée d'embruns, avaient disparu Bey et Hintze (1) et 1 765 officiers et matelots. Le Scorpion récupéra 30 survivants, le Matchless 6 autres" (2)
(1) le capitaine du Scharnhorst
(2) Woodman, op cit, pages 440-441
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