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| La Princesse Anne, en 2016, devant le monument célébrant l'arrivée du premier convoi arctique |
... Hvalfjörður (Islande), 21 août 1941
En parfait insulaire, mais aussi parce qu'il a été, à deux reprises, Premier Lord de l'Amirauté, autrement dit Ministre de la Marine, Churchill comprend bien les réalités de la Mer et les difficultés d'organiser et de mettre en branle des convois de ravitaillement à travers l'Arctique.
Mais tout comme Hitler, Staline, en revanche, n'entend rien à la chose et ne s'y intéresse nullement. Et quand il lui arrive malgré tout de s'en préoccuper quelque peu, c'est toujours avec la conviction profonde que les navires peuvent, et en fait doivent, se manœuvrer sur l'eau aussi facilement que les blindés dans la steppe russe !
Et ce profond mépris, que Churchill, parce qu'il est en quelque sorte l'obligé du dictateur rouge, n'a d'autre choix que d'accepter et de supporter du mieux qu'il peut, va malheureusement être la cause de nombreuses pertes matérielles et humaines, en particulier lors de la tragédie du convoi PQ-17, des pertes qui, avec un peu plus de prudence et de considération auraient pu, et auraient dû, être évitées.
Pour l'heure, néanmoins, le premier convoi, Dervish, composé de six cargos chargés de laine, de caoutchouc, d'aluminium ainsi que d'une vingtaine de chasseurs Hawker Hurricane originellement destinés au Front d'Afrique du Nord, et qui appareille d'Islande le 21 août sous la protection, proche et éloignée, d'une vingtaine de navires de guerre de différents tonnage, parvient à rallier Arkhangelsk le 31 août sans difficultés, et même sans avoir rencontré un seul sous-marin ou avion allemand sur sa route !
C'est un début qui, même s'il ne satisfait nullement Staline - lequel en attendait bien davantage - n'en est pas moins encourageant pour la suite...
En parfait insulaire, mais aussi parce qu'il a été, à deux reprises, Premier Lord de l'Amirauté, autrement dit Ministre de la Marine, Churchill comprend bien les réalités de la Mer et les difficultés d'organiser et de mettre en branle des convois de ravitaillement à travers l'Arctique.
Mais tout comme Hitler, Staline, en revanche, n'entend rien à la chose et ne s'y intéresse nullement. Et quand il lui arrive malgré tout de s'en préoccuper quelque peu, c'est toujours avec la conviction profonde que les navires peuvent, et en fait doivent, se manœuvrer sur l'eau aussi facilement que les blindés dans la steppe russe !
Et ce profond mépris, que Churchill, parce qu'il est en quelque sorte l'obligé du dictateur rouge, n'a d'autre choix que d'accepter et de supporter du mieux qu'il peut, va malheureusement être la cause de nombreuses pertes matérielles et humaines, en particulier lors de la tragédie du convoi PQ-17, des pertes qui, avec un peu plus de prudence et de considération auraient pu, et auraient dû, être évitées.
Pour l'heure, néanmoins, le premier convoi, Dervish, composé de six cargos chargés de laine, de caoutchouc, d'aluminium ainsi que d'une vingtaine de chasseurs Hawker Hurricane originellement destinés au Front d'Afrique du Nord, et qui appareille d'Islande le 21 août sous la protection, proche et éloignée, d'une vingtaine de navires de guerre de différents tonnage, parvient à rallier Arkhangelsk le 31 août sans difficultés, et même sans avoir rencontré un seul sous-marin ou avion allemand sur sa route !
C'est un début qui, même s'il ne satisfait nullement Staline - lequel en attendait bien davantage - n'en est pas moins encourageant pour la suite...
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