Paras américains, atterrissant sur "Top Side", Corregidor, 16 février 1945 |
… trois ans plus tard, pour reconquérir "son" île, MacArthur a néanmoins donné son accord pour une manœuvre bien plus originale, puisque, parallèlement à l’indispensable et très classique débarquement à la pointe San Jose, un millier de parachutistes seront largués plus à l'Est, sur "Topside", c-à-d sur la plus haute colline de l'île.
Les Japonais, pense-t-on, n’imagineront jamais que l’on puisse larguer des troupes aéroportées - et surtout les larguer avec succès ! - non seulement sur une île aussi minuscule, mais de surcroît sur une colline bien déterminée de cette île, et presque à l'extrémité de celle-ci.
De fait, à l’État-major-même, beaucoup ont crié "casse-cou" et souligné les risques de voir la plus grande partie de ces jeunes-gens emportés par les vents fort loin de leur objectif, et donc condamnés à la noyade.
Mais les paras y croient, et en particulier leur chef, le lieutenant-colonel George Jones, sur les épaules duquel va reposer une des missions les plus audacieuses de la guerre.
Mais pour commencer, on va d’abord s’efforcer de "ramollir" les défenses japonaises : du 23 janvier au 16 février 1945, soit pendant trois semaines (!), bombardiers lourds, puis finalement croiseurs et destroyers, vont se relayer pour déverser plus de 600 tonnes de bombes et d’obus sur cette île de seulement 5 km2
A vrai dire, ce constant déluge pyrotechnique vise moins à annihiler la garnison japonaise qu’à l’empêcher de prendre du repos : depuis le sanglant débarquement sur Tarawa, en novembre 1943, chacun sait en effet que les soldats nippons, aussi fanatisés qu’habilement dissimulés et enterrés dans le sol, continuent de résister avec acharnement après des heures et même des jours de bombardement...
Les Japonais, pense-t-on, n’imagineront jamais que l’on puisse larguer des troupes aéroportées - et surtout les larguer avec succès ! - non seulement sur une île aussi minuscule, mais de surcroît sur une colline bien déterminée de cette île, et presque à l'extrémité de celle-ci.
De fait, à l’État-major-même, beaucoup ont crié "casse-cou" et souligné les risques de voir la plus grande partie de ces jeunes-gens emportés par les vents fort loin de leur objectif, et donc condamnés à la noyade.
Mais les paras y croient, et en particulier leur chef, le lieutenant-colonel George Jones, sur les épaules duquel va reposer une des missions les plus audacieuses de la guerre.
Mais pour commencer, on va d’abord s’efforcer de "ramollir" les défenses japonaises : du 23 janvier au 16 février 1945, soit pendant trois semaines (!), bombardiers lourds, puis finalement croiseurs et destroyers, vont se relayer pour déverser plus de 600 tonnes de bombes et d’obus sur cette île de seulement 5 km2
A vrai dire, ce constant déluge pyrotechnique vise moins à annihiler la garnison japonaise qu’à l’empêcher de prendre du repos : depuis le sanglant débarquement sur Tarawa, en novembre 1943, chacun sait en effet que les soldats nippons, aussi fanatisés qu’habilement dissimulés et enterrés dans le sol, continuent de résister avec acharnement après des heures et même des jours de bombardement...
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