Tankistes américains, à côté d'un rescapé de Santo Tomas. Notez le bidon de lait concentré |
… bien que capitale des Philippines, Manille n’offre pourtant aucun intérêt stratégique particulier, en plus de s’avérer impossible à défendre.
En décembre 1941, MacArthur lui-même avait d’ailleurs refusé d’y livrer bataille, et avait plutôt concentré ses moyens dans la Péninsule de Bataan, à l’Ouest, et sur les ouvrages fortifiés de Fort Drum et, surtout, de Corregidor, qui, au Sud de Bataan, barraient l’entrée de la Baie de Manille.
Trois ans plus tard, Yamashita en est arrivé à la même conclusion, et a lui aussi décidé de ne pas s’acharner à défendre la ville, ordonnant simplement au commandant local, le général Shizuo Yokohama, de détruire le port et ses installations, puis de retraiter avec ses troupes derrière le fleuve Pasig non sans avoir au préalable fait sauter tous les ponts.
Seulement voilà : en février 1945, Manille héberge également quelque 16 000 marins japonais, le plus souvent rescapés de l’un ou l’autre naufrage des mois précédents - comme celui du cuirassé Musashi - et depuis lors laissés sans affectation, faute du moindre navire disponible.
Surtout, les dits marins ne relèvent pas de Yamashita mais bien du contre-amiral Sanji Iwabushi, lequel, contrairement à Yamashita, est bien décidé à résister dans cette ville qu’il a tout fait, depuis plusieurs semaines, pour transformer en forteresse !
Enfin, et puisque la Marine a au contraire décidé de défendre Manille jusqu’à son dernier homme, Yokohama estime que l’Honneur de l’Armée exige à présent qu’il en fasse de même avec les trois bataillons qui lui restent !
Et Némésis de ricaner devant la folie des Hommes…
En décembre 1941, MacArthur lui-même avait d’ailleurs refusé d’y livrer bataille, et avait plutôt concentré ses moyens dans la Péninsule de Bataan, à l’Ouest, et sur les ouvrages fortifiés de Fort Drum et, surtout, de Corregidor, qui, au Sud de Bataan, barraient l’entrée de la Baie de Manille.
Trois ans plus tard, Yamashita en est arrivé à la même conclusion, et a lui aussi décidé de ne pas s’acharner à défendre la ville, ordonnant simplement au commandant local, le général Shizuo Yokohama, de détruire le port et ses installations, puis de retraiter avec ses troupes derrière le fleuve Pasig non sans avoir au préalable fait sauter tous les ponts.
Seulement voilà : en février 1945, Manille héberge également quelque 16 000 marins japonais, le plus souvent rescapés de l’un ou l’autre naufrage des mois précédents - comme celui du cuirassé Musashi - et depuis lors laissés sans affectation, faute du moindre navire disponible.
Surtout, les dits marins ne relèvent pas de Yamashita mais bien du contre-amiral Sanji Iwabushi, lequel, contrairement à Yamashita, est bien décidé à résister dans cette ville qu’il a tout fait, depuis plusieurs semaines, pour transformer en forteresse !
Enfin, et puisque la Marine a au contraire décidé de défendre Manille jusqu’à son dernier homme, Yokohama estime que l’Honneur de l’Armée exige à présent qu’il en fasse de même avec les trois bataillons qui lui restent !
Et Némésis de ricaner devant la folie des Hommes…
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