Soldats australiens dans la jungle près de Salamaua, 23 juillet 1943 |
Le 30 juin, les Australiens ont alors
lancé une nouvelle offensive terrestre, épaulée cette fois par un
débarquement américain à une centaine de km au sud de Salamaua
Après
plus de deux mois de combats (!), les Japonais, sur le point d'être
pris en tenaille ont alors décidé d’évacuer la ville, ou plutôt ses
ruines, dont les Australiens se sont emparés le 11 septembre, avant d’en
faire de même à Lae, quatre jours plus tard.
L’Offensive Salamaua-Lae se
solde donc par une victoire alliée, mais une victoire qui leur aura
tout de même pris cinq mois (!), et leur aura coûté plus de 2 000
hommes.
Surtout, le gros des forces japonaises, renonçant pour une fois à son goût pour les charges banzaï, est parvenu à s’échapper afin de "combattre un autre jour",
perspective d’autant plus certaine que les Alliés, en ce début
d’automne 1943, ne se sont finalement rendus maîtres que d’une zone qui
ne représente même pas le cinquième de la Nouvelle-Guinée !
Rien
d’étonnant dès lors à ce qu’on ait décidé, en haut-lieu, de modifier
l’axe et les objectifs de cette campagne de 1943, qui va certes se
poursuivre en Nouvelle-Guinée, mais sur une échelle qui ne permettra
jamais aux Américains et, surtout, aux Australiens - qui, il faut bien
le dire, représentent et représenteront toujours l’essentiel des
effectifs - de l’emporter avant la fin de la guerre…
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