 |
| Le Raid de Doolittle, plus connu sous le nom de "30 secondes sur Tokyo" |
… Tokyo, 18 avril 1942
Cinq mois après les désastres de Pearl-Harbor et de Kuantan, Américains, Britanniques, mais aussi Néerlandais, Australiens ou Néo-Zélandais n’ont cessé de connaître la défaite et l’humiliation tandis que les Japonais eux, ont volé de victoire en victoire et mis la main sur d’innombrables richesses, et en particulier sur le précieux pétrole des Indes néerlandaises.
Mais leur principal objectif de guerre n’a pourtant pas été atteint : amener les Américains à négocier une paix de compromis !
C’est même le contraire qui s’est produit : rendus fous de rage après l’anéantissement de leur flotte de combat, ceux-ci n’ont cessé de rechercher le moyen de rendre au Japon la monnaie de sa pièce, fut-ce symboliquement.
Et ils ont enfin trouvé ce moyen le 18 avril 1942, lorsque seize bombardiers moyens B-25, menés par le lieutenant-colonel James Doolittle, ont réussi l’incroyable exploit de décoller de l’étroit pont d’envol du porte-avions Hornet, lui-même parvenu à quelque 1 000 km des côtes japonaises avant d’être repéré, puis à bombarder Tokyo avant de s’enfuir vers la Chine sans même avoir été inquiétés !
Au plan matériel, les résultats de ces "30 secondes sur Tokyo" sont insignifiants (1), et la vie de l’Empereur, ce dieu vivant, n’a même jamais été menacée, mais l’affaire démontre en tout cas que les Américains, contrairement à ce que l’on pouvait espérer, ne sont nullement disposés à jeter l’éponge !
Pour le haut-commandement japonais, il faut de toute urgence trouver un moyen pour laver cet affront, et surtout éviter qu’il se reproduise…
(1) Saviez-vous que… 30 secondes sur Tokyo
Cinq mois après les désastres de Pearl-Harbor et de Kuantan, Américains, Britanniques, mais aussi Néerlandais, Australiens ou Néo-Zélandais n’ont cessé de connaître la défaite et l’humiliation tandis que les Japonais eux, ont volé de victoire en victoire et mis la main sur d’innombrables richesses, et en particulier sur le précieux pétrole des Indes néerlandaises.
Mais leur principal objectif de guerre n’a pourtant pas été atteint : amener les Américains à négocier une paix de compromis !
C’est même le contraire qui s’est produit : rendus fous de rage après l’anéantissement de leur flotte de combat, ceux-ci n’ont cessé de rechercher le moyen de rendre au Japon la monnaie de sa pièce, fut-ce symboliquement.
Et ils ont enfin trouvé ce moyen le 18 avril 1942, lorsque seize bombardiers moyens B-25, menés par le lieutenant-colonel James Doolittle, ont réussi l’incroyable exploit de décoller de l’étroit pont d’envol du porte-avions Hornet, lui-même parvenu à quelque 1 000 km des côtes japonaises avant d’être repéré, puis à bombarder Tokyo avant de s’enfuir vers la Chine sans même avoir été inquiétés !
Au plan matériel, les résultats de ces "30 secondes sur Tokyo" sont insignifiants (1), et la vie de l’Empereur, ce dieu vivant, n’a même jamais été menacée, mais l’affaire démontre en tout cas que les Américains, contrairement à ce que l’on pouvait espérer, ne sont nullement disposés à jeter l’éponge !
Pour le haut-commandement japonais, il faut de toute urgence trouver un moyen pour laver cet affront, et surtout éviter qu’il se reproduise…
(1) Saviez-vous que… 30 secondes sur Tokyo
Aucun commentaire:
Publier un commentaire