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| Le Troisième Reich : des colosses de béton à l'abri de tout,... et même du Temps |
… de tous les Führerhauptquartiere où résida Hitler entre le 1er septembre 1939 et le 30 avril 1945, la Wolfsschanze, la "Tanière du Loup" fut incontestablement le plus vaste et le plus imposant, mais aussi - et de loin - celui où il demeura le plus longtemps
De son arrivée à la Wolfsschanze, le 24 juin 1941, à son départ définitif de celle-ci, le 20 novembre 1944, Hitler y passa en effet quelque 800 jours sur une période totale de 1 245, soit… 64% de son temps (!), loin devant le Berghof et le Werwolf.
Plus que tous les autres quartiers généraux de campagne, la Wolfsschanze était un véritable camp retranché, dissimulé aux regards indiscrets par d’immenses filets de camouflage et une végétation - vraie ou fausse - savamment disposée, protégé par des dizaines de milliers de mines, des centaines de km de barbelés, des milliers d’hommes en armes, des dizaines de postes de garde et de tirs, de véhicules blindés et de canons antiaériens, et finalement doté d’immenses bunkers, dont l’épaisseur de béton armé finit par dépasser les 7 mètres (!) afin de résister aux plus grosses bombes de l’époque - certains d’entre eux, et en particulier celui d’Hitler, pouvant même être scellés hermétiquement de l’intérieur, tel un sous-marin, afin de préserver durant plusieurs jours leurs occupants d’une éventuelle attaque au gaz de combat (1)
Encore le périmètre du camp était-il lui-même situé dans une zone militaire totalement interdite, et protégé par des appareils de la Luftwaffe et, à partir de 1944, par plusieurs unités de parachutistes en mesure de rallier l’enceinte en moins d’une heure, et sur simple appel.
Pourtant - et premier paradoxe - de toute son existence, la Wolfsschanze ne fut pas bombardée ou attaquée une seule fois, et quand les troupes soviétiques y pénétrèrent, le 26 janvier 1945, ce fut sans avoir à tirer un seul coup de feu : les Allemands s’étant eux-mêmes chargés de tout détruire sur place avant de déguerpir sans demander leur reste !
De son arrivée à la Wolfsschanze, le 24 juin 1941, à son départ définitif de celle-ci, le 20 novembre 1944, Hitler y passa en effet quelque 800 jours sur une période totale de 1 245, soit… 64% de son temps (!), loin devant le Berghof et le Werwolf.
Plus que tous les autres quartiers généraux de campagne, la Wolfsschanze était un véritable camp retranché, dissimulé aux regards indiscrets par d’immenses filets de camouflage et une végétation - vraie ou fausse - savamment disposée, protégé par des dizaines de milliers de mines, des centaines de km de barbelés, des milliers d’hommes en armes, des dizaines de postes de garde et de tirs, de véhicules blindés et de canons antiaériens, et finalement doté d’immenses bunkers, dont l’épaisseur de béton armé finit par dépasser les 7 mètres (!) afin de résister aux plus grosses bombes de l’époque - certains d’entre eux, et en particulier celui d’Hitler, pouvant même être scellés hermétiquement de l’intérieur, tel un sous-marin, afin de préserver durant plusieurs jours leurs occupants d’une éventuelle attaque au gaz de combat (1)
Encore le périmètre du camp était-il lui-même situé dans une zone militaire totalement interdite, et protégé par des appareils de la Luftwaffe et, à partir de 1944, par plusieurs unités de parachutistes en mesure de rallier l’enceinte en moins d’une heure, et sur simple appel.
Pourtant - et premier paradoxe - de toute son existence, la Wolfsschanze ne fut pas bombardée ou attaquée une seule fois, et quand les troupes soviétiques y pénétrèrent, le 26 janvier 1945, ce fut sans avoir à tirer un seul coup de feu : les Allemands s’étant eux-mêmes chargés de tout détruire sur place avant de déguerpir sans demander leur reste !
(1) Hitler, qui en avait été victime lors de la 1ère G.M., craignait particulièrement une attaque de ce type

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