Membres de la Volkssturm équipés de Panzerfaust : il ne suffisait pas d'y croire... |
Le lendemain, les hommes de la 5ème Armée de choc investissent la ville de Kienitz, à moins de 70 km de Berlin
Et la surprise est totale dans le camp allemand, où les soldats sont encore occupés à se balader dans les rues, et leurs officiers à dîner dans les restaurants de la ville.
Décontenancé, mais légaliste jusqu’au bout des ongles, le chef de gare s’en va alors trouver le colonel Espipenko,… pour lui demander s'il doit ou non laisser partir le train à destination de Berlin !
Amusé, l’officier soviétique lui réplique que le service ferroviaire "ne sera interrompu que pour une courte période,... jusqu'à la fin de la guerre".
Pour défendre les alentours, on ne trouve guère que quelques compagnies de la Volkssturm, des miliciens trop jeunes ou trop âgés pour servir dans l'armée régulière et qui, menés par un vieux directeur d'école, jugent plus sage de ne rien faire, de se tenir le plus loin possible des soldats russes,... et d’attendre l’arrivée de renforts
Les premiers à se présenter sont des "Hilfwillige", des auxiliaires russes servant dans l'armée allemande, et en l'occurrence des Caucasiens antisoviétiques... qui refusent de combattre leurs compatriotes et sont en conséquence désarmés puis renvoyés à l'arrière pour y creuser des tranchées
Leur succèdent 350 jeunes recrues allemandes d'une division SS, tous âgés de 16 à 18 ans, et équipés de bric et de broc. Certains n'arrivent même pas à épauler correctement leur fusil, à la crosse trop longue pour leurs bras. De toute manière, leur commandant tombe dès les premières secondes de l'assaut, atteint d'une balle tirée en pleine tête par un des innombrables snipers de l'armée rouge….
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