Panther en action près de Goldap (Prusse orientale) à l'automne 1944 |
… Wolfsschanze, 26 septembre 1944
Mais si le ciel s’est - légèrement - éclairci au-dessus du Reich, la santé de son Führer, elle, a recommencé à se détériorer !
Le 19, se plaignant de sévères maux de tête, il avait déjà dû se rendre, sous une impressionnante escorte de véhicules blindés, jusqu’à l’hôpital de campagne voisin afin d’y subir des examens.
Mais une semaine plus tard, ce sont ses douleurs d’estomac qui sont devenues intolérables ! Les épaules basses, le teint jaunâtre, Hitler erre péniblement et comme une âme en peine. Lorsqu’il le rencontre, le 26, le général Nikolaus von Vormann remarque que le Führer - qui n’a tout de même que 55 ans - marche et s’assied "comme un vieillard" et parle d’une voix si faible qu’elle en est presque inintelligible.
Dans la soirée, son état s’aggrave à un point tel que plusieurs membres de son entourage en viennent à penser qu’il ne s’en relèvera pas. Incapable de sortir de son lit - ce qui pour la première fois provoque l’annulation pure et simple des réunions de guerre - il perd trois kilos en autant de jours, et rien, pas même la lecture des nouvelles du Front par l'une ou l'autre personne de son entourage, ne réussit à le sortir de sa torpeur.
Début octobre, les "injections-miracles" du docteur Morell (1) semblent enfin faire de l’effet, mais Hitler, malgré les recommandations de son médecin, s’obstine une fois de plus à demeurer dans l’atmosphère insalubre de son bunker de la Wolfsschanze plutôt que de s’en aller goûter l’air frais de sa résidence du Berghof.
Et à son docteur qui lui en fait reproche, Hitler de rétorquer que ce n’est qu’en restant à la Wolfsschanze qu’il pourra protéger la Prusse orientale des visées soviétiques… et du pessimisme de ses propres généraux…
Mais si le ciel s’est - légèrement - éclairci au-dessus du Reich, la santé de son Führer, elle, a recommencé à se détériorer !
Le 19, se plaignant de sévères maux de tête, il avait déjà dû se rendre, sous une impressionnante escorte de véhicules blindés, jusqu’à l’hôpital de campagne voisin afin d’y subir des examens.
Mais une semaine plus tard, ce sont ses douleurs d’estomac qui sont devenues intolérables ! Les épaules basses, le teint jaunâtre, Hitler erre péniblement et comme une âme en peine. Lorsqu’il le rencontre, le 26, le général Nikolaus von Vormann remarque que le Führer - qui n’a tout de même que 55 ans - marche et s’assied "comme un vieillard" et parle d’une voix si faible qu’elle en est presque inintelligible.
Dans la soirée, son état s’aggrave à un point tel que plusieurs membres de son entourage en viennent à penser qu’il ne s’en relèvera pas. Incapable de sortir de son lit - ce qui pour la première fois provoque l’annulation pure et simple des réunions de guerre - il perd trois kilos en autant de jours, et rien, pas même la lecture des nouvelles du Front par l'une ou l'autre personne de son entourage, ne réussit à le sortir de sa torpeur.
Début octobre, les "injections-miracles" du docteur Morell (1) semblent enfin faire de l’effet, mais Hitler, malgré les recommandations de son médecin, s’obstine une fois de plus à demeurer dans l’atmosphère insalubre de son bunker de la Wolfsschanze plutôt que de s’en aller goûter l’air frais de sa résidence du Berghof.
Et à son docteur qui lui en fait reproche, Hitler de rétorquer que ce n’est qu’en restant à la Wolfsschanze qu’il pourra protéger la Prusse orientale des visées soviétiques… et du pessimisme de ses propres généraux…
(1) bien qu'authentique médecin généraliste, Morell était considéré comme un véritable charlatan par la quasi-totalité des intimes d'Hitler, qui se gardaient bien de faire appel à ses services et le soupçonnait même de vouloir empoisonner Hitler avec ses traitements et injections fort peu conventionnels...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire