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| Reconstitution de la cabane, au moment de l'explosion. Hitler est au centre, assis le dos à la porte |
… Wolfsschanze, 20 juillet 1944, 12h30
Arrivé vers midi à la Wolfsschanze, le dit Stauffenberg, après avoir franchi sans encombre les multiples postes de sécurité, s’est affairé à assembler les éléments de la bombe qu’il transporte dans sa serviette, activité qui n’aurait pas dû poser de problème particulier si Hitler - comme nous l’avons dit - n’avait pas décidé d'avancer la réunion de guerre d'une demi-heure.
Prétextant l'envie de se rafraîchir, Stauffenberg et son aide-de-camp, Werner von Haeften, se sont alors précipités vers les toilettes, mais à peine ont-ils eu le temps de placer un détonateur à acide sur la première charge qu'ils y ont été surpris par l’arrivée d’un aide-de-camp d’Hitler.
Dans la précipitation, Haeften a alors fourré la seconde charge – non amorcée - dans sa propre serviette plutôt que dans celle de Stauffenberg : grave erreur qui va inévitablement réduire la puissance de l'explosion de moitié.
Et ce n'est hélas que le début d’une véritable Loi de Murphy car lorsque Stauffenberg, sorti des toilettes avec sa demi-bombe, retrouve enfin Hitler, la réunion d'État-major a déjà commencé et, du fait de la température estivale, se tient dans cette vulgaire baraque en bois dont toutes les fenêtres ont été ouvertes pour faciliter l’aération, ce qui, à nouveau, va considérablement réduire l'impact de l'explosion, en permettant au souffle de se frayer facilement un passage vers l'extérieur.
Après avoir réglementairement salué le Führer, Stauffenberg dépose alors sa serviette sous la lourde table en chêne, tout à côté du dictateur, puis s’éclipse quelques instants plus tard, sans attirer l'attention.
Là où elle se trouve, et même dans la configuration aussi peu favorable qu’une baraque en bois, la bombe a encore toutes les chances de tuer Hitler, mais quelques instants plus tard, un coup de pied anonyme va malheureusement la déplacer un peu plus loin, ce qui va probablement sauver la vie du Führer…
Arrivé vers midi à la Wolfsschanze, le dit Stauffenberg, après avoir franchi sans encombre les multiples postes de sécurité, s’est affairé à assembler les éléments de la bombe qu’il transporte dans sa serviette, activité qui n’aurait pas dû poser de problème particulier si Hitler - comme nous l’avons dit - n’avait pas décidé d'avancer la réunion de guerre d'une demi-heure.
Prétextant l'envie de se rafraîchir, Stauffenberg et son aide-de-camp, Werner von Haeften, se sont alors précipités vers les toilettes, mais à peine ont-ils eu le temps de placer un détonateur à acide sur la première charge qu'ils y ont été surpris par l’arrivée d’un aide-de-camp d’Hitler.
Dans la précipitation, Haeften a alors fourré la seconde charge – non amorcée - dans sa propre serviette plutôt que dans celle de Stauffenberg : grave erreur qui va inévitablement réduire la puissance de l'explosion de moitié.
Et ce n'est hélas que le début d’une véritable Loi de Murphy car lorsque Stauffenberg, sorti des toilettes avec sa demi-bombe, retrouve enfin Hitler, la réunion d'État-major a déjà commencé et, du fait de la température estivale, se tient dans cette vulgaire baraque en bois dont toutes les fenêtres ont été ouvertes pour faciliter l’aération, ce qui, à nouveau, va considérablement réduire l'impact de l'explosion, en permettant au souffle de se frayer facilement un passage vers l'extérieur.
Après avoir réglementairement salué le Führer, Stauffenberg dépose alors sa serviette sous la lourde table en chêne, tout à côté du dictateur, puis s’éclipse quelques instants plus tard, sans attirer l'attention.
Là où elle se trouve, et même dans la configuration aussi peu favorable qu’une baraque en bois, la bombe a encore toutes les chances de tuer Hitler, mais quelques instants plus tard, un coup de pied anonyme va malheureusement la déplacer un peu plus loin, ce qui va probablement sauver la vie du Führer…
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