Soldats soviétiques exhibant un drapeau nazi capturé. Leningrad, janvier 1944 |
… Wolfsschanze, 15 janvier 1944
Mais comme lors des deux hivers précédents, c’est le Front de l’Est qui constitue la menace la plus importante et la plus immédiate !
Le 15 janvier, à la Wolfsschanze, Hitler apprend en effet que l’Armée rouge vient de lancer une vaste offensive visant à briser une fois pour toutes l’encerclement de Leningrad, qui dure depuis septembre 1941.
Et cette fois, la Wehrmacht, épuisée par près de trois années de combats à l’Est, s’avère incapable de tenir ses positions. Pire : voyant sa 18ème Armée sur le point d’être anéantie, le maréchal Georg von Küchler ordonne une retraite générale aussitôt condamnée par Hitler mais finalement, faute de toute autre alternative, endossée par ce dernier qui, en représailles, convoquera bientôt Küchler pour lui signifier son congédiement (1) et son remplacement par Walter Model, lequel, s’il parviendra à stopper - provisoirement - l’adversaire, n’en aura pas moins reculé de quelque 150 km à l’arrêt de celui-ci !
Car s’il est facile de licencier un général et de le remplacer par un autre, triompher de l’Armée rouge et transformer une défaite devenue inéluctable en "victoire finale" est une toute autre affaire, et même une mission devenue impossible,… et c‘est d’autant plus vrai que cette année-ci, et pour la première fois, l’Allemagne n’est plus maîtresse de son destin, et plus en mesure de lancer une nouvelle et grande offensive de printemps !
Pour Hitler, il importe donc plus que jamais de remotiver l’Armée pour la convaincre de tenir ses positions coûte que coûte et dans l’attente d’un "miracle", aussi improbable soit-il…
(1) conformément à la coutume, von Küchler, mis .en disponibilité", conservera néanmoins son plein salaire jusqu’à la fin de la guerre. Brièvement approché par les conspirateurs du 20 juillet, il refusera cependant leur offre, là encore conformément à la coutume…
Mais comme lors des deux hivers précédents, c’est le Front de l’Est qui constitue la menace la plus importante et la plus immédiate !
Le 15 janvier, à la Wolfsschanze, Hitler apprend en effet que l’Armée rouge vient de lancer une vaste offensive visant à briser une fois pour toutes l’encerclement de Leningrad, qui dure depuis septembre 1941.
Et cette fois, la Wehrmacht, épuisée par près de trois années de combats à l’Est, s’avère incapable de tenir ses positions. Pire : voyant sa 18ème Armée sur le point d’être anéantie, le maréchal Georg von Küchler ordonne une retraite générale aussitôt condamnée par Hitler mais finalement, faute de toute autre alternative, endossée par ce dernier qui, en représailles, convoquera bientôt Küchler pour lui signifier son congédiement (1) et son remplacement par Walter Model, lequel, s’il parviendra à stopper - provisoirement - l’adversaire, n’en aura pas moins reculé de quelque 150 km à l’arrêt de celui-ci !
Car s’il est facile de licencier un général et de le remplacer par un autre, triompher de l’Armée rouge et transformer une défaite devenue inéluctable en "victoire finale" est une toute autre affaire, et même une mission devenue impossible,… et c‘est d’autant plus vrai que cette année-ci, et pour la première fois, l’Allemagne n’est plus maîtresse de son destin, et plus en mesure de lancer une nouvelle et grande offensive de printemps !
Pour Hitler, il importe donc plus que jamais de remotiver l’Armée pour la convaincre de tenir ses positions coûte que coûte et dans l’attente d’un "miracle", aussi improbable soit-il…
(1) conformément à la coutume, von Küchler, mis .en disponibilité", conservera néanmoins son plein salaire jusqu’à la fin de la guerre. Brièvement approché par les conspirateurs du 20 juillet, il refusera cependant leur offre, là encore conformément à la coutume…
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