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| Soldats allemands, dans la neige : le Führer nous a-t-il oubliés ? |
… Stalingrad, 22 novembre 1942
Le 22 novembre 1942, les forces soviétiques qui ont attaqué au Nord et au Sud, font finalement leur jonction à l'Ouest de ce qui va devenir la "Poche de Stalingrad"
Toujours bloqué dans son train spécial en route vers le Front (1), Manstein ignore quasiment tout de la situation sur le terrain où, justement, Paulus est quant à lui confronté à un choix cornélien : rester sur place et attendre des renforts aléatoires,... ou tenter une percée incertaine avant que l'encerclement soviétique ne devienne infranchissable par les seuls moyens dont il dispose.
Car même si rien n'a jamais été prévu en ce sens, une attaque résolue, menée immédiatement, permettrait assurément à une bonne partie de la 6ème Armée de se sortir du piège où elle se trouve enfermée
Le problème, c’est que, faute de moyens de transport, seuls les tanks et les hommes valides seraient en mesure de sortir de la nasse : l’artillerie, l'équipement, les blessés et, de manière plus générale, tous les hommes incapables de suivre la progression des tanks, devraient être abandonnés sur place, et laissés à la merci des Soviétiques.
Dans l'attente de Manstein, Paulus ne se sent pas en mesure de donner pareil ordre, qui lui coûterait de toute manière son poste, et son grade, ne serait-ce qu'en raison des précédents refus répétés d'Hitler de céder ne serait-ce qu'un seul pouce de terrain.
Toute idée de percée est donc abandonnée, et la 6ème Armée condamnée à attendre les renforts que le Führer lui promet...
(1) Manstein ne ralliera le quartier général du Groupe d'Armées B à Starobielsk que le 24 novembre
Le 22 novembre 1942, les forces soviétiques qui ont attaqué au Nord et au Sud, font finalement leur jonction à l'Ouest de ce qui va devenir la "Poche de Stalingrad"
Toujours bloqué dans son train spécial en route vers le Front (1), Manstein ignore quasiment tout de la situation sur le terrain où, justement, Paulus est quant à lui confronté à un choix cornélien : rester sur place et attendre des renforts aléatoires,... ou tenter une percée incertaine avant que l'encerclement soviétique ne devienne infranchissable par les seuls moyens dont il dispose.
Car même si rien n'a jamais été prévu en ce sens, une attaque résolue, menée immédiatement, permettrait assurément à une bonne partie de la 6ème Armée de se sortir du piège où elle se trouve enfermée
Le problème, c’est que, faute de moyens de transport, seuls les tanks et les hommes valides seraient en mesure de sortir de la nasse : l’artillerie, l'équipement, les blessés et, de manière plus générale, tous les hommes incapables de suivre la progression des tanks, devraient être abandonnés sur place, et laissés à la merci des Soviétiques.
Dans l'attente de Manstein, Paulus ne se sent pas en mesure de donner pareil ordre, qui lui coûterait de toute manière son poste, et son grade, ne serait-ce qu'en raison des précédents refus répétés d'Hitler de céder ne serait-ce qu'un seul pouce de terrain.
Toute idée de percée est donc abandonnée, et la 6ème Armée condamnée à attendre les renforts que le Führer lui promet...
(1) Manstein ne ralliera le quartier général du Groupe d'Armées B à Starobielsk que le 24 novembre
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