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| La Sperrkreis 1 - le bunker numéro 2 est celui d'Hitler |
… Wolfsschanze, 24 juin 1941, 01h30
Tout au long de la journée du 23 juin, par train ou par avion, les autres éléments du "Grand Cirque Hitler" ont également pris la direction de Rastenburg pour y rejoindre leur chef, dont le train personnel s’immobilise pour sa part vers 01h30, à seulement quelques centaines de mètres du périmètre défensif de ce nouveau quartier-général de campagne désormais officiellement connu sous le nom de Wolfsschanze.
A leur descente du train, Hitler et sa suite sont aussitôt accueillis par un cortège de voitures qui, par des routes férocement gardées, vont les conduire quelques centaines de mètres plus loin, jusqu’aux bâtiments qui leur sont dévolus.
Par sa conception, le Wolfsschanze s’apparente à un château-fort : celui qui, venu de l’extérieur, veut accéder au donjon, ou plus exactement à la Sperrkreis 1 ("zone de sécurité 1"), qui comprend une dizaine de bunkers, et en particulier celui d’Hitler, doit franchir trois autres Sperrkreis, toutes sévèrement défendues par des troupes d’élite, des barbelés, des nids de mitrailleuses, et même quelques champs de mines.
Et même le fait de déjà appartenir à l’une ou l’autre de ces Sperrkreis ne dispense pas de devoir montrer patte blanche au poste de garde d’une autre : rencontrer Hitler en son quartier-général s’avère donc une entreprise complexe, et elle l’est d’autant plus que, depuis le 12 mai 1941, un homme aussi ambitieux que jaloux de ses prérogatives s’affaire pour sa part à régenter l’agenda du Führer…
… Martin Bomann
Tout au long de la journée du 23 juin, par train ou par avion, les autres éléments du "Grand Cirque Hitler" ont également pris la direction de Rastenburg pour y rejoindre leur chef, dont le train personnel s’immobilise pour sa part vers 01h30, à seulement quelques centaines de mètres du périmètre défensif de ce nouveau quartier-général de campagne désormais officiellement connu sous le nom de Wolfsschanze.
A leur descente du train, Hitler et sa suite sont aussitôt accueillis par un cortège de voitures qui, par des routes férocement gardées, vont les conduire quelques centaines de mètres plus loin, jusqu’aux bâtiments qui leur sont dévolus.
Par sa conception, le Wolfsschanze s’apparente à un château-fort : celui qui, venu de l’extérieur, veut accéder au donjon, ou plus exactement à la Sperrkreis 1 ("zone de sécurité 1"), qui comprend une dizaine de bunkers, et en particulier celui d’Hitler, doit franchir trois autres Sperrkreis, toutes sévèrement défendues par des troupes d’élite, des barbelés, des nids de mitrailleuses, et même quelques champs de mines.
Et même le fait de déjà appartenir à l’une ou l’autre de ces Sperrkreis ne dispense pas de devoir montrer patte blanche au poste de garde d’une autre : rencontrer Hitler en son quartier-général s’avère donc une entreprise complexe, et elle l’est d’autant plus que, depuis le 12 mai 1941, un homme aussi ambitieux que jaloux de ses prérogatives s’affaire pour sa part à régenter l’agenda du Führer…
… Martin Bomann
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