jeudi 10 septembre 2020

6497 - le charme incomparable du béton froid et humide

Hitler, avec Keitel derrière lui, visitant la Ligne Maginot, 30 juin 1940
... officiellement, la présence du Führer au Tannenberg se justifie par le besoin de préparer une possible invasion de la Grande-Bretagne au cas où Churchill - ce qui finira d'ailleurs par arriver - commettrait la "folie" de refuser à présent la "généreuse" offre de paix que lui offre à présent Hitler.

Mais alors pourquoi quitter le Wolfsschlucht de Brûly-de-Pesche si c'est pour se retrouver au Tannenberg de Freudenstadt, c-à-d dans un endroit en tout point semblable et qui se limite lui aussi à deux petits bunkers et à une poignée de cabanes en bois tout aussi perdus au beau milieu d'une forêt ?

A tout prendre, et sans même parler du confort qui, comme nous l'avons vu, n'a guère d'importance pour Hitler, ces préparatifs pourraient être menés bien plus efficacement au Berghof ou mieux encore à la Chancellerie, qui disposent tous deux de facilités et de moyens de communication incomparablement supérieurs.

En réalité, le séjour d'Hitler dans ce coin reculé de la Forêt Noire ne s'explique que par le seul désir de visiter les forts français, immédiatement voisins, de la Ligne Maginot !

Notons une fois encore cette incroyable particularité d'Hitler qui, aux charmes de Paris, où il n'est demeuré qu'un peu plus de deux heures (!), et de ses innombrables musées et monuments historiques, va maintenant passer une semaine complète (!) à simplement arpenter une succession de fortifications sans charme, au béton froid et humide, et à noter toutes leurs particularités afin de les commenter ensuite durant de longues heures à ses accompagnateurs obligés dont la plupart, on s'en doute, préfèreraient assurément être ailleurs et en particulier dans l'un ou l'autre luxueux hôtel parisien, en train de goûter aux plaisirs que confère toujours la victoire...

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