6492 - l'heure de la revanche

L'Armistice du 11 novembre 1918, signé en forêt de Compiègne, dans le wagon du maréchal Foch

... l'église de Brûly-de-Pesche change également de fonction : le jour, elle abrite les secrétaires et le personnel diplomatique qui s'affairent à préparer les documents de la future capitulation de la France et, le soir, elle devient un cinéma pour le Führer et ses invités, qui vont y effectuer un premier séjour du 6 au 17 juin.

En prévision des chaleurs de l'été, on creuse une piscine pour rafraîchir la troupe, mais l'endroit n'en demeure pas moins aussi déprimant et - sauf pour Hitler - dépourvu d'attraits que le Felsennest

Qu'importe puisqu'en France, les évènements s'accélèrent !

Le 10 juin, le gouvernement quitte en effet Paris qui, déclarée ville ouverte, tombe le 14 sans le moindre combat.

Le Front est totalement disloqué, et si certaines unités combattent encore, la majorité des soldats français ne demandent plus qu'à en finir au plus vite.

De fait, le 16, Paul Reynaud présente la démission de son gouvernement au Président Albert Lebrun, qui le remplace le lendemain par un vétéran de la politique et héros de 14-18 : Philippe Pétain, qui annonce aussitôt son intention de réclamer un Armistice.

Pour Hitler, c'est l'heure de la revanche, l'occasion parfaite de tirer un trait définitif sur les événements de la guerre précédente, et en particulier sur cet odieux Armistice de 1918, signé à Compiègne, dans le wagon du maréchal Foch...