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| A Dunkerque, un cameraman allemand filme la plage, désormais vide de tout soldat allié |
... 6 juin 1940
Mais pour l'heure, les insuffisances du Führer n'ont guère d'importance puisque tout, sur le terrain, se déroule pour le mieux et surtout conformément au plan conçu par Manstein : trompés par la manœuvre de diversion lancée par les Allemands en Hollande et en Belgique, les État-majors français et britanniques s'empressent d'y envoyer leurs troupes, permettant ainsi au gros des forces allemandes de les prendre à revers au terme du fameux "mouvement tournant par Sedan"
Profitant des nombreuses erreurs et lenteurs du commandement allié, et aidées par un aviation tactique redoutablement efficace, les armées allemandes progressent à grande vitesse. Porté au pinacle par la Propagande du docteur Goebbels, le terme Blitzkrieg, ou "guerre éclair", est sur toutes les lèvres, y compris chez les soldats alliés, auprès duquel il devient synonyme de défaite et même de débâcle assurée.
Le 14 mai, après le bombardement de Rotterdam par la Luftwaffe, la Hollande capitule (1), le 28 mai, c'est au tour de la Belgique, mais dès le 22, Churchill a ordonné le rapatriement de tout le corps expéditionnaire britannique par Dunkerque, lequel débute officiellement le 26 mai pour se terminer le 4 juin
Totalement dépassé par la situation, le commandement britannique espère à peine sauver 45 000 hommes. Il en récupèrera finalement 340 000, dont une centaine de milliers de Français, ce qui autorisera Churchill à qualifier Dunkerque de "miracle", mais un "miracle" qui n'en représente pas moins une défaite aussi cinglante que sans appel, et une défaite qui, le 6 juin, incite d'ailleurs Hitler à quitter le Führerhauptquartier du Felsennest au profit d'un autre situé plus proche du Front, et en l’occurrence dans les Ardennes belges...
(1) des combats se poursuivront néanmoins jusqu'au 17 mai
Mais pour l'heure, les insuffisances du Führer n'ont guère d'importance puisque tout, sur le terrain, se déroule pour le mieux et surtout conformément au plan conçu par Manstein : trompés par la manœuvre de diversion lancée par les Allemands en Hollande et en Belgique, les État-majors français et britanniques s'empressent d'y envoyer leurs troupes, permettant ainsi au gros des forces allemandes de les prendre à revers au terme du fameux "mouvement tournant par Sedan"
Profitant des nombreuses erreurs et lenteurs du commandement allié, et aidées par un aviation tactique redoutablement efficace, les armées allemandes progressent à grande vitesse. Porté au pinacle par la Propagande du docteur Goebbels, le terme Blitzkrieg, ou "guerre éclair", est sur toutes les lèvres, y compris chez les soldats alliés, auprès duquel il devient synonyme de défaite et même de débâcle assurée.
Le 14 mai, après le bombardement de Rotterdam par la Luftwaffe, la Hollande capitule (1), le 28 mai, c'est au tour de la Belgique, mais dès le 22, Churchill a ordonné le rapatriement de tout le corps expéditionnaire britannique par Dunkerque, lequel débute officiellement le 26 mai pour se terminer le 4 juin
Totalement dépassé par la situation, le commandement britannique espère à peine sauver 45 000 hommes. Il en récupèrera finalement 340 000, dont une centaine de milliers de Français, ce qui autorisera Churchill à qualifier Dunkerque de "miracle", mais un "miracle" qui n'en représente pas moins une défaite aussi cinglante que sans appel, et une défaite qui, le 6 juin, incite d'ailleurs Hitler à quitter le Führerhauptquartier du Felsennest au profit d'un autre situé plus proche du Front, et en l’occurrence dans les Ardennes belges...
(1) des combats se poursuivront néanmoins jusqu'au 17 mai
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