Le bureau d'Hitler, à la Chancellerie. Il n'y fit que de très brèves apparitions |
Car comme le Front ne va quant à lui cesser d’avancer et de reculer au gré des aléas du conflit, les responsables de l’Organisation Todt vont devoir dénicher quantités de sites isolés et situés ni trop près ni trop loin des zones de combat, et ils vont devoir, surtout, les dissimuler aux regards indiscrets, les protéger contre une éventuelle attaque aérienne, et les aménager de telle sorte à offrir à Hitler, à sa suite aux membres de l’État-major, et à d’innombrables gardes armés, un confort minimal, des logements, des abris bétonnés, des cuisines, des installations sanitaires, des réserves d’eau, de nourriture et de carburant, des groupes électrogènes, du chauffage, de l’électricité, ainsi que tous les moyens de communication qui leur permettront de donner leurs ordres et de demeurer constamment en contact avec n’importe quel point du Grand Reich allemand.
Au total, ce ne sont pas moins d’une vingtaine (!) de Q.G. de campagne qui vont ainsi être bâtis de toute pièce en Europe de l’Est mais aussi en France et en Allemagne-même !
Le déplacement du "Cirque Hitler" d’un site vers un autre, et sa réinstallation sur place, représentent également une tâche considérable, qui mobilise à chaque fois des centaines de militaires et d’ouvriers, souvent travailleurs forcés.
Pour autant, certains de ces sites ne verront jamais l’ombre du Führer, tandis que d’autres ne l’hébergeront que quelques jours ou quelques semaines au maximum…
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