Hitler, penché sur une carte : une implication sans précédent dans les affaires de la guerre... |
Conséquence inéluctable, le Führer va se faire de moins en moins présent auprès du peuple allemand, et d’autant moins que le déclenchement de la guerre l’incite maintenant à abandonner sa capitale, et même le Berghof, afin d'accompagner ses soldats le plus près possible du Front !
Dans l’Histoire moderne, aucun dirigeant politique n’aura d’ailleurs passé autant de temps au Front, et ne se sera surtout autant impliqué dans la conduite quotidienne des opérations militaires qu’Adolf Hitler, ce qui, dépendamment du point de vue que l’on souhaite adopter, représente soit un atout, soit, au contraire, un sérieux handicap.
Staline, Churchill, Mussolini et même Roosevelt - malgré son infirmité - visiteront certes le Front à différentes reprises, que ce soit pour "prendre la température", évaluer la situation, galvaniser les troupes ou encore discuter avec les différents généraux en charge des opérations.
Sur place, ou de retour dans leurs capitales respectives, ils ne manqueront pas non plus de s’immiscer dans les affaires militaires et de donner des ordres parfois totalement contraires à l’opinion et aux plans de leurs généraux, et ce avec des résultats pour le moins discutables, puisque variant du "correct" au carrément "catastrophique"
Mais aucun ne se comportera néanmoins comme s’il était non seulement le commandant mais aussi le stratège en chef des armées.
Sur ce plan là aussi, Adolf Hitler est unique…
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