De Gaulle, à Bayeux, 14 juin 1944 |
… constamment dans l’ombre d’Overlord, lancée bien après elle, pas assez "Big", pas plus indispensable que décisive, trop facile, et aujourd’hui quasiment privée de tout vestige et même de tout musée apte à entretenir son souvenir, Anvil/Dragoon est une aventure totalement oubliée, qui n’intéresse plus guère que les véritables férus d’Histoire militaire.
A cela s’ajoute, côté français, deux facteurs aggravants
Le premier, c’est l’absence totale de De Gaulle dans son déroulement.
A cela s’ajoute, côté français, deux facteurs aggravants
Le premier, c’est l’absence totale de De Gaulle dans son déroulement.
Le chef de la France libre n’était certes pas davantage présent en Normandie au matin du 6 juin 1944 qu’il ne l’était en Provence à celui du 15 aout.
Mais à Bayeux, le 14 juin, il avait très habilement réussi à capitaliser sur l’aura du Débarquement, à le détourner à son profit, et même à transformer en authentique "succès français" cette opération à laquelle moins de 200 Français avaient pourtant participé directement !
Et par la suite, c’est bel et bien la "Route de Normandie", et pas celle de Provence, qui le mena jusqu’à Paris et à son célèbre discours du 25 aout.
Par contraste, la Provence fait ici piètre figure, puisque ce n’est finalement que le 12 septembre,… et à Dijon (!) que le général viendra saluer et remercier les soldats de "l’Armée B"…
Mais à Bayeux, le 14 juin, il avait très habilement réussi à capitaliser sur l’aura du Débarquement, à le détourner à son profit, et même à transformer en authentique "succès français" cette opération à laquelle moins de 200 Français avaient pourtant participé directement !
Et par la suite, c’est bel et bien la "Route de Normandie", et pas celle de Provence, qui le mena jusqu’à Paris et à son célèbre discours du 25 aout.
Par contraste, la Provence fait ici piètre figure, puisque ce n’est finalement que le 12 septembre,… et à Dijon (!) que le général viendra saluer et remercier les soldats de "l’Armée B"…
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