Miliciens FFI, à Marseille |
Le 21 aout, la cité phocéenne est totalement encerclée, et la garnison allemande, désormais privée de tout espoir de renfort, doit à présent faire face à un nouvel ennemi : l’insurrection générale, décrétée le 19 par la Résistance française, dans les rangs de laquelle figure notamment le futur maire Gaston Deferre.
Cette insurrection, les Allemands, aussi faibles et isolés soient-ils, pourraient facilement la tailler en pièces, ce qui est semble-t-il leur intention.
Comme à Paris, et au même moment, l’affaire pourrait donc tourner très mal pour les insurgés mais, comme à Paris, et au même moment, l’intervention rapide des forces alliées va cependant leur sauver la mise : dès le 23, celles-ci parviennent en effet à s’infiltrer jusqu’au coeur-même de la ville.
Après un bref cessez-le-feu, et une tentative infructueuse de médiation avec le commandement allemand, les combats reprennent le 24.
Que ce soit sur la colline Notre-Dame-de-la-Garde ou au Fort Saint-Nicolas, qui domine le Vieux Port, les Allemands s’accrochent mais toute résistance est désormais futile : le 27, la quasi-totalité de la ville est libérée, et la capitulation de la garnison officiellement actée le lendemain…
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