Soldats américains, en route vers Saint-Raphaël. Notez les ballons de barrage |
... depuis 1942, les Alliés sont progressivement passés maîtres dans l'art délicat du débarquement, et pour les marins et les aviateurs qui l'observent depuis leur navire ou des haut des airs, ce festival pyrotechnique de près de 90 minutes (!) est assurément fort impressionnant et ne peut qu'amener chacun à penser qu'aucune fourmi, et a fortiori aucun combattant ennemi (!), ne peut y avoir survécu, car, comme l'écrira un journaliste et historien américain...
(...) "le sol tressautait, frissonnait et vacillait sous les énormes coups de boutoir. De gigantesques boules de feu orange et des montagnes de terre étaient projetées dans les airs. D'innombrables feux de forêts éclataient. Les bâtiments en bois étaient réduits en copeaux, et ceux en pierre en gravats"
Pourtant, depuis 1942, l'angoisse n'a jamais quitté les soldats qui doivent débarquer sur les plages, tant l'expérience leur a au contraire maintes fois démontré qu'aucun pilonnage naval et aérien, aussi violent et prolongé soit-il, ne pouvait garantir le succès face à un ennemi convenablement retranché, camouflé et résolu à se défendre.
Alors, au moment de monter à bord de leur LCI (1) ou LCVP (2) tandis que continue de retentir le fracas de la canonnade, ces hommes, dont certains en sont déjà à leur 4ème débarquement depuis le début de la guerre (!), ne peuvent s'empêcher de se demander si ce débarquement-ci sera aussi aisé qu'à Anzio, s'il ne sera pas, au contraire, aussi difficile et sanglant qu'à Omaha Beach, ou s'il ne sera pas, au bout du compte, leur dernier.
Mais de tourte manière, à quoi bon s'en faire...
... "it's too late to be worry now"...
(1) Landing Craft, Infantry
(2) Landing Craf Vehicle, Personnel
(...) "le sol tressautait, frissonnait et vacillait sous les énormes coups de boutoir. De gigantesques boules de feu orange et des montagnes de terre étaient projetées dans les airs. D'innombrables feux de forêts éclataient. Les bâtiments en bois étaient réduits en copeaux, et ceux en pierre en gravats"
Pourtant, depuis 1942, l'angoisse n'a jamais quitté les soldats qui doivent débarquer sur les plages, tant l'expérience leur a au contraire maintes fois démontré qu'aucun pilonnage naval et aérien, aussi violent et prolongé soit-il, ne pouvait garantir le succès face à un ennemi convenablement retranché, camouflé et résolu à se défendre.
Alors, au moment de monter à bord de leur LCI (1) ou LCVP (2) tandis que continue de retentir le fracas de la canonnade, ces hommes, dont certains en sont déjà à leur 4ème débarquement depuis le début de la guerre (!), ne peuvent s'empêcher de se demander si ce débarquement-ci sera aussi aisé qu'à Anzio, s'il ne sera pas, au contraire, aussi difficile et sanglant qu'à Omaha Beach, ou s'il ne sera pas, au bout du compte, leur dernier.
Mais de tourte manière, à quoi bon s'en faire...
... "it's too late to be worry now"...
(1) Landing Craft, Infantry
(2) Landing Craf Vehicle, Personnel
Aucun commentaire:
Publier un commentaire