… infiniment moins connu que le Débarquement de Normandie, infiniment moins long mais aussi bien plus réussi que la Bataille d’Italie, le Débarquement de Provence est une authentique curiosité.
D’abord, et évidemment, parce que plusieurs fois programmé, annulé, puis reprogrammé, sa genèse, et même sa finalité exacte, se perdent pour ainsi dire dans les méandres les plus obscurs d'une 2ème G.M. où Churchill, Roosevelt, Staline... et De Gaulle avaient chacun leur propre agenda et étaient loin de jouer la même partition.
Ensuite parce que si le Débarquement de Normandie ne doit en définitive son existence qu’à la volonté des Américains et à l’impasse - au demeurant prévisible (1) - dans laquelle la Bataille d’Italie s’était très vite engagée, celui de Provence ne doit la sienne qu’à celle des Français ainsi qu’aux nombreuses difficultés logistiques qui accablèrent fort longtemps le "Second Front" ouvert en Normandie le 6 juin 1944 (2)
Enfin, et peut-être surtout, parce que bien que directement voulu par les Français, et mené cette fois par plus de 200 000 soldats français, ce débarquement est aujourd’hui quasiment oublié en France-même (!), où chacun, soixante-quinze ans plus tard, ne jure encore que par un Débarquement de Normandie où participèrent pourtant… moins de 200 soldats français (3), ce qui, pour certains, s’explique par le fait qu’en Provence, "De Gaulle n’était pas là", mais aussi que les Français mis à terre "n’étaient pas les bons"...
(1) Saviez-vous que… La Bataille d’Italie
(2) Saviez-vous que… Un si long jour
(3) seule unité française engagée en Normandie, le 1er bataillon de Fusiliers Marins Commandos (ou "commando Kieffer") ne comprenait en effet que 177 hommes...
D’abord, et évidemment, parce que plusieurs fois programmé, annulé, puis reprogrammé, sa genèse, et même sa finalité exacte, se perdent pour ainsi dire dans les méandres les plus obscurs d'une 2ème G.M. où Churchill, Roosevelt, Staline... et De Gaulle avaient chacun leur propre agenda et étaient loin de jouer la même partition.
Ensuite parce que si le Débarquement de Normandie ne doit en définitive son existence qu’à la volonté des Américains et à l’impasse - au demeurant prévisible (1) - dans laquelle la Bataille d’Italie s’était très vite engagée, celui de Provence ne doit la sienne qu’à celle des Français ainsi qu’aux nombreuses difficultés logistiques qui accablèrent fort longtemps le "Second Front" ouvert en Normandie le 6 juin 1944 (2)
Enfin, et peut-être surtout, parce que bien que directement voulu par les Français, et mené cette fois par plus de 200 000 soldats français, ce débarquement est aujourd’hui quasiment oublié en France-même (!), où chacun, soixante-quinze ans plus tard, ne jure encore que par un Débarquement de Normandie où participèrent pourtant… moins de 200 soldats français (3), ce qui, pour certains, s’explique par le fait qu’en Provence, "De Gaulle n’était pas là", mais aussi que les Français mis à terre "n’étaient pas les bons"...
(1) Saviez-vous que… La Bataille d’Italie
(2) Saviez-vous que… Un si long jour
(3) seule unité française engagée en Normandie, le 1er bataillon de Fusiliers Marins Commandos (ou "commando Kieffer") ne comprenait en effet que 177 hommes...
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