Le Débarquement de Normandie : une aventure bien plus convaincante que l'Italie |
La réussite du Débarquement de Normandie, en juin 1944, et les nouvelles autrement plus encourageantes en provenance du Front français, ne firent qu’aggraver la démoralisation générale, ce qui, chacun en conviendra, n’était certes pas la meilleure manière de l’emporter.
Les Allemands, dira-t-on, étaient confrontés aux mêmes difficultés, en plus d’être pleinement conscients de leur future défaite et de l’effondrement inévitable de leur Reich supposément millénaire, mais ils avaient du moins l’avantage - si tant est qu’on puisse l’appeler ainsi - d’appartenir à une armée et une dictature qui ne supportaient ni la démoralisation ni le défaitisme, et les "soignaient" préventivement par la constante menace de pelotons d’exécution, évitant ainsi leur propagation.
Ce n’est qu’à la toute fin de la guerre, lorsque le territoire allemand fut directement envahi autant à l’ouest qu’à l’est par les armées occidentales et soviétiques, que les unités allemandes commencèrent enfin à se débander et à s’abandonner elles aussi à la démoralisation.
Mais ce résultat, hélas, ne devait rien aux succès alliés sur le Front italien qui, jusqu’au bout, demeura donc une aventure passablement inutile…
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