tank destroyer M10 de la 1ère D.B. s'approchant de Rome, juin 1944 |
… Rome, 3 juin 1944
Au matin du 3 juin, l’heure est à présent venue pour les Allemands d’éteindre les lumières après neuf mois de présence dans la Ville éternelle.
La première étape consiste à informer les autorités pontificales du retrait des troupes et de la volonté de ne procéder à aucune destruction à l’intérieur de la ville, puis de leur demander de jouer les intermédiaires auprès des Alliés afin que ceux-ci entérinent également le principe de "ville ouverte" et s’abstiennent eux aussi d’y mener le moindre combat.
Mais Clark, qui voit son grand rêve enfin à portée, n’a évidemment aucune envie de se lier les mains de quelque manière que ce soit, aussi se contente-t-il de répéter les déclarations déjà formulées par son gouvernement et les État-majors américains et britanniques : si la 5ème Armée américaine "a le plus ardent désir de protéger les biens publics et privés de la ville de Rome", le "facteur déterminant", précise-t-il, n’en réside pas moins dans "la conduite et actions de l’ennemi", en sorte que si les Allemands "s’opposent à notre avance par des tirs ou des dispositions qui contraignent les hommes de la 5ème Armée à ouvrir le feu dans la ville de Rome, les commandants de bataillons et de tous les échelons supérieurs sont autorisés à prendre sans délai toutes les actions nécessaires pour vaincre la résistance de l’ennemi"
En pratique, et faute de pouvoir se battre, cela ne laisse donc aux Allemands qu’une seule posture possible : décréter unilatéralement que Rome est bel et bien une "ville ouverte" et, par voie de conséquence, reconnaître officiellement leur défaite avant-même l’arrivée du premier soldat américain !
Dans l’après-midi, le Grand État-major prie donc Kesselring de ne maintenir de troupes au sud de la ville que juste le temps nécessaire à l’évacuation de celle-ci ainsi qu'au retrait des derniers éléments de la 14ème Armée au-delà du Tibre, puis, ceci fait, d’ordonner un repli général au Nord de Rome… et sur une nouvelle ligne de défense déjà constituée !
Au matin du 3 juin, l’heure est à présent venue pour les Allemands d’éteindre les lumières après neuf mois de présence dans la Ville éternelle.
La première étape consiste à informer les autorités pontificales du retrait des troupes et de la volonté de ne procéder à aucune destruction à l’intérieur de la ville, puis de leur demander de jouer les intermédiaires auprès des Alliés afin que ceux-ci entérinent également le principe de "ville ouverte" et s’abstiennent eux aussi d’y mener le moindre combat.
Mais Clark, qui voit son grand rêve enfin à portée, n’a évidemment aucune envie de se lier les mains de quelque manière que ce soit, aussi se contente-t-il de répéter les déclarations déjà formulées par son gouvernement et les État-majors américains et britanniques : si la 5ème Armée américaine "a le plus ardent désir de protéger les biens publics et privés de la ville de Rome", le "facteur déterminant", précise-t-il, n’en réside pas moins dans "la conduite et actions de l’ennemi", en sorte que si les Allemands "s’opposent à notre avance par des tirs ou des dispositions qui contraignent les hommes de la 5ème Armée à ouvrir le feu dans la ville de Rome, les commandants de bataillons et de tous les échelons supérieurs sont autorisés à prendre sans délai toutes les actions nécessaires pour vaincre la résistance de l’ennemi"
En pratique, et faute de pouvoir se battre, cela ne laisse donc aux Allemands qu’une seule posture possible : décréter unilatéralement que Rome est bel et bien une "ville ouverte" et, par voie de conséquence, reconnaître officiellement leur défaite avant-même l’arrivée du premier soldat américain !
Dans l’après-midi, le Grand État-major prie donc Kesselring de ne maintenir de troupes au sud de la ville que juste le temps nécessaire à l’évacuation de celle-ci ainsi qu'au retrait des derniers éléments de la 14ème Armée au-delà du Tibre, puis, ceci fait, d’ordonner un repli général au Nord de Rome… et sur une nouvelle ligne de défense déjà constituée !
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