Obus chargés dans un Sherman en prévision de l'attaque. Anzio, 5 mai 1944 |
… 20 mai 1944
Au soir du 20 mai 1944, la situation se présente ainsi :
Au Nord, le 2ème Corps polonais, après s’être emparés de Monte Cassino, a fait sa jonction avec le 13ème Corps britannique qui, en compagnie du 1er Corps canadien, chemine dans la Vallée de la Liri le long de la Route nationale 6, et les uns et les autres sont à présent confrontés aux premiers obstacles de la nouvelle ligne de défense Hitler/Senger
Au Centre, le Corps Expéditionnaire Français s’est rendu maître de la plus grande partie des Monts Aurunci, ce qui lui permet d’assurer la protection autant des Anglo-Canado-Polonais à sa droite que des Américains du 2ème Corps à sa gauche.
Au Sud, les dits Américains se sont emparés de Formia, sur la Route nationale 6 et de Gaeta, à l’extrémité du Golfe du même nom. Encore trois jours et, à Terracina, ils atteindront eux aussi l’extrémité sud de cette Ligne Hitler/Senger que Kesselring souhaiterait aussi efficace que la désormais défunte Ligne Gustave, mais qu’il n’a hélas plus les moyens de défendre efficacement en raison de la présence, derrière celle-ci, du 6ème Corps américain, piégé à Anzio depuis le mois de janvier.
A l’instar de tout le commandement allemand, Kesselring, nous l’avons dit, a été surpris par le déclenchement et surtout par l’ampleur de Diadem, mais, comme tous ses généraux, et tout comme Hitler, il s’attend maintenant - et à juste titre - à voir le 6ème Corps revenir à la vie dans les jours voire les heures qui viennent, et lancer une vaste offensive destinée à rompre son encerclement, une offensive qui, en cas de succès, aurait inévitablement pour effet de prendre la 10ème Armée de Vietinghoff entre deux feux.
Mais si le constat est facile à dresser, comment y faire face ?
Au soir du 20 mai 1944, la situation se présente ainsi :
Au Nord, le 2ème Corps polonais, après s’être emparés de Monte Cassino, a fait sa jonction avec le 13ème Corps britannique qui, en compagnie du 1er Corps canadien, chemine dans la Vallée de la Liri le long de la Route nationale 6, et les uns et les autres sont à présent confrontés aux premiers obstacles de la nouvelle ligne de défense Hitler/Senger
Au Centre, le Corps Expéditionnaire Français s’est rendu maître de la plus grande partie des Monts Aurunci, ce qui lui permet d’assurer la protection autant des Anglo-Canado-Polonais à sa droite que des Américains du 2ème Corps à sa gauche.
Au Sud, les dits Américains se sont emparés de Formia, sur la Route nationale 6 et de Gaeta, à l’extrémité du Golfe du même nom. Encore trois jours et, à Terracina, ils atteindront eux aussi l’extrémité sud de cette Ligne Hitler/Senger que Kesselring souhaiterait aussi efficace que la désormais défunte Ligne Gustave, mais qu’il n’a hélas plus les moyens de défendre efficacement en raison de la présence, derrière celle-ci, du 6ème Corps américain, piégé à Anzio depuis le mois de janvier.
A l’instar de tout le commandement allemand, Kesselring, nous l’avons dit, a été surpris par le déclenchement et surtout par l’ampleur de Diadem, mais, comme tous ses généraux, et tout comme Hitler, il s’attend maintenant - et à juste titre - à voir le 6ème Corps revenir à la vie dans les jours voire les heures qui viennent, et lancer une vaste offensive destinée à rompre son encerclement, une offensive qui, en cas de succès, aurait inévitablement pour effet de prendre la 10ème Armée de Vietinghoff entre deux feux.
Mais si le constat est facile à dresser, comment y faire face ?
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