"Pour votre Liberté et la nôtre", affiche de Propagande alliée après la victoire de Cassino |
… Monte Cassino, 19 mai 1944
Si la Bataille de Monte Cassino est officiellement terminée, des combats d’arrière-gardes n’en vont pas moins opposer, jusque dans l’après-midi du 19 mai, les soldats britanniques et polonais aux parachutistes allemands les plus irréductibles, lesquels, même après en avoir reçu l’ordre de Heidrich (1) sont bien déterminés à livrer un ultime baroud sur ce terrain où ils combattent depuis le début du mois de janvier.
Lorsque le calme retombe enfin sur les ruines du Monastère et de la ville, le 2ème Corps polonais a à lui seul perdu plus de 3 000 hommes (tués, blessés ou disparus) dans cette aventure qui, en quatre mois, a également coûté aux Alliés quelque 55 000 hommes, contre environ 20 000 côté allemand.
Et si les dits Alliés ont à présent toutes les raisons de fêter la victoire, Kesselring n’en a pas moins, une fois de plus, gagné tous ses paris : bien qu’opposés durant tout l’hiver à un ennemi disposant d’une supériorité matérielle, et finalement humaine, écrasante, ses hommes ont bel et bien réussi à bloquer toute progression alliée jusqu’au début du printemps - comme il l’avait d’ailleurs promis à Hitler - et à leur infliger de surcroît des pertes d’environ trois contre un… avant de retraiter une fois de plus quelques kilomètres en arrière et sur une nouvelle ligne de défense depuis son longtemps préparée à leur intention !
Reste néanmoins à savoir combien de temps cette Ligne Hitler/Senger pourra résister face à des soldats alliés désormais supérieur en nombre et qui bénéficient non seulement d’une supériorité aérienne écrasante et de conditions météo enfin favorables, mais aussi de l’avantage que confère toujours la victoire.
Et reste aussi à savoir ce que compte à présent faire, à l’arrière de cette ligne, le 6ème Corps américain de Truscott, que nous avons abandonné à Anzio, et à son triste sort, le 22 février…
Si la Bataille de Monte Cassino est officiellement terminée, des combats d’arrière-gardes n’en vont pas moins opposer, jusque dans l’après-midi du 19 mai, les soldats britanniques et polonais aux parachutistes allemands les plus irréductibles, lesquels, même après en avoir reçu l’ordre de Heidrich (1) sont bien déterminés à livrer un ultime baroud sur ce terrain où ils combattent depuis le début du mois de janvier.
Lorsque le calme retombe enfin sur les ruines du Monastère et de la ville, le 2ème Corps polonais a à lui seul perdu plus de 3 000 hommes (tués, blessés ou disparus) dans cette aventure qui, en quatre mois, a également coûté aux Alliés quelque 55 000 hommes, contre environ 20 000 côté allemand.
Et si les dits Alliés ont à présent toutes les raisons de fêter la victoire, Kesselring n’en a pas moins, une fois de plus, gagné tous ses paris : bien qu’opposés durant tout l’hiver à un ennemi disposant d’une supériorité matérielle, et finalement humaine, écrasante, ses hommes ont bel et bien réussi à bloquer toute progression alliée jusqu’au début du printemps - comme il l’avait d’ailleurs promis à Hitler - et à leur infliger de surcroît des pertes d’environ trois contre un… avant de retraiter une fois de plus quelques kilomètres en arrière et sur une nouvelle ligne de défense depuis son longtemps préparée à leur intention !
Reste néanmoins à savoir combien de temps cette Ligne Hitler/Senger pourra résister face à des soldats alliés désormais supérieur en nombre et qui bénéficient non seulement d’une supériorité aérienne écrasante et de conditions météo enfin favorables, mais aussi de l’avantage que confère toujours la victoire.
Et reste aussi à savoir ce que compte à présent faire, à l’arrière de cette ligne, le 6ème Corps américain de Truscott, que nous avons abandonné à Anzio, et à son triste sort, le 22 février…
(1) avant de consentir à retraiter, Heidrich, rappelons-le, avait lui-même exigé un ordre formel de Kesselring
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