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| Clairon polonais entonnant le Hejnał mariacki, 18 mai 1944, 10h20 |
… Monte Cassino, 18 mai 1944, 10h20
Au soir du 16 mai, les paras allemands résistent toujours sur les hauteur de Monte Cassino et, malgré les pertes et la fatigue, ne semblent nullement décidés à jeter l’éponge.
Mais avec le 13ème Corps à présent profondément enfoncé dans la Vallée de la Liri, et la Route nationale numéro 6 bientôt coupée, ceux-ci courent à présent le risque de se retrouver coupés de leurs arrières, et donc de toute possibilité de ravitaillement… et de retraite.
Le lendemain, alors que les Polonais du 2ème Corps repartent à l’attaque, Kesselring lui-même doit se rendre à l’évidence et ordonner un repli général derrière la Ligne Hitler/Senger.
Les paras ne comprennent pas, veulent poursuivre leur baroud, exigent une confirmation,… mais Kesselring demeure intraitable : pas question de sacrifier la crème de la crème de l’Infanterie allemande dans une bataille désormais perdue mais que l’on pourra de toute manière reprendre un autre jour, et à un autre endroit !
Au matin du 18 mai, à trois kms de la ville de Cassino, les Tommies du 13ème Corps font donc leur jonction avec les avant-gardes polonaises tandis que, sur les hauteurs du Monastère, les soldats du 12e régiment de lanciers Podolski hissent leur drapeau sur ce qui était naguère une des merveilles de la Chrétienté mais qui n’est plus aujourd’hui qu’un immense tas de ruines, au bas desquelles un clairon entonne soudainement le Hejnał mariacki (1)
Il est 10h20
La Bataille de Monte Cassino est terminée
Au soir du 16 mai, les paras allemands résistent toujours sur les hauteur de Monte Cassino et, malgré les pertes et la fatigue, ne semblent nullement décidés à jeter l’éponge.
Mais avec le 13ème Corps à présent profondément enfoncé dans la Vallée de la Liri, et la Route nationale numéro 6 bientôt coupée, ceux-ci courent à présent le risque de se retrouver coupés de leurs arrières, et donc de toute possibilité de ravitaillement… et de retraite.
Le lendemain, alors que les Polonais du 2ème Corps repartent à l’attaque, Kesselring lui-même doit se rendre à l’évidence et ordonner un repli général derrière la Ligne Hitler/Senger.
Les paras ne comprennent pas, veulent poursuivre leur baroud, exigent une confirmation,… mais Kesselring demeure intraitable : pas question de sacrifier la crème de la crème de l’Infanterie allemande dans une bataille désormais perdue mais que l’on pourra de toute manière reprendre un autre jour, et à un autre endroit !
Au matin du 18 mai, à trois kms de la ville de Cassino, les Tommies du 13ème Corps font donc leur jonction avec les avant-gardes polonaises tandis que, sur les hauteurs du Monastère, les soldats du 12e régiment de lanciers Podolski hissent leur drapeau sur ce qui était naguère une des merveilles de la Chrétienté mais qui n’est plus aujourd’hui qu’un immense tas de ruines, au bas desquelles un clairon entonne soudainement le Hejnał mariacki (1)
Il est 10h20
La Bataille de Monte Cassino est terminée
(1) célèbre mélodie à cinq tons jouée à chaque heure du jour à la Basilique Sainte-Marie de Cracovie
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