Signaleurs britanniques, près de Cassino |
… Cassino, 21 février 1944
Alors qu’il avait conçu Dickens comme une opération sinon radicalement, du moins notablement différente de toutes les précédentes, Freyberg, en acceptant la recommandation de Clark, vient tout bonnement de plagier celles-ci, puisqu’au bout du compte, le Dickens remanié et présenté à Clark le 21 février revient une fois de plus à demander aux Indiens et aux Néo-Zélandais de s’emparer respectivement du Monastère et de la ville de Cassino
Dit autrement, et même s’ils n’emprunteront pas les mêmes routes et les mêmes sentiers, les soldats vont tout simplement rééditer une manœuvre qui, moins d’une semaine auparavant, s’était pourtant soldée par un nouvel et sanglant échec !
Si ce changement brutal d’orientation a objectivement été dicté par Clark, Freyberg ne semble en revanche pas en avoir clairement mesuré toutes les implications et conséquences.
Surtout il ne semble pas avoir compris que faute de réussir à couper directement la ligne de communication courant du Monastère à la ville, les Allemands seraient toujours en mesure d’acheminer des renforts de et vers n’importe lequel de ces deux points, selon les besoins militaires du moment.
A sa décharge, Freyberg a cependant prévu de faire précéder son attaque par un pilonnage aérien massif… que les détestables conditions météorologiques vont néanmoins rendre impossible durant trois semaines, offrant dès lors aux Allemands un délai supplémentaire pour renforcer leurs propre défenses…
Dit autrement, et même s’ils n’emprunteront pas les mêmes routes et les mêmes sentiers, les soldats vont tout simplement rééditer une manœuvre qui, moins d’une semaine auparavant, s’était pourtant soldée par un nouvel et sanglant échec !
Si ce changement brutal d’orientation a objectivement été dicté par Clark, Freyberg ne semble en revanche pas en avoir clairement mesuré toutes les implications et conséquences.
Surtout il ne semble pas avoir compris que faute de réussir à couper directement la ligne de communication courant du Monastère à la ville, les Allemands seraient toujours en mesure d’acheminer des renforts de et vers n’importe lequel de ces deux points, selon les besoins militaires du moment.
A sa décharge, Freyberg a cependant prévu de faire précéder son attaque par un pilonnage aérien massif… que les détestables conditions météorologiques vont néanmoins rendre impossible durant trois semaines, offrant dès lors aux Allemands un délai supplémentaire pour renforcer leurs propre défenses…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire