L'Opération Dickens, notez à gauche le 3ème axe d'attaque, exigé par Clark |
… jusqu’ici, toutes les attaques dirigées contre le Mont-Cassin ont reproduit peu ou prou le même pattern, soit une succession plus ou moins ordonnées de vastes manœuvres de flanc visant à prendre le Mont en tenaille entre les faubourgs du village de Caira, au Nord, et la gare ferroviaire de Cassino, au sud-est, en ne divergeant en définitive que sur l’ampleur des moyens accordés à chacune des deux pinces de la tenaille.
Mais pour Freyberg, cette tactique est par avance vouée à l’échec, comme sa propre tentative vient d’ailleurs de le démontrer, ce pourquoi propose-t-il plutôt de prendre en tenaille non plus le Mont proprement dit, et l’Abbaye maudite qui le surmonte, mais plutôt la ville de Cassino elle-même, bâtie en contrebas et à l’est de celui-ci.
Dans le plan initial - qui comme nous allons le voir va néanmoins rapidement évoluer - les Indiens de la 4ème D.I. descendront du Nord vers Cassino en passant par l'étroite route qui mène de Caira à Cassino, une route malheureusement enclavée, à droite, par les collines (en particulier la 175) occupées par les Allemands et, à gauche par la Rapido en crue !
Pour que cette descente ne se transforme pas instantanément en jeu de massacre pour les malheureux Indiens, les Néo-zélandais de la 2ème D.I. attaqueront au même moment la ville depuis l’est, ce qui, tout aussi malheureusement, implique de faire passer des tanks de l’autre côté de cette même Rapido, et ce au moyen d'un ou de plusieurs ponts de fortune qu’il faudra évidemment jeter en travers de la rivière et sous le feu direct de l’ennemi !
A condition de s’y prendre rapidement, et avec détermination, Freyberg estime néanmoins être en mesure de s’emparer de la ville puis, par une manœuvre d’enveloppement, du Mont lui-même.
Voilà pour la théorie de cette opération, que l’on a décidé de baptiser "Dickens" depuis que quelqu’un, à l’État-major du général, s’est souvenu que le grand romancier britannique avait lui-même visité la ville et l’Abbaye au siècle passé…
Mais pour Freyberg, cette tactique est par avance vouée à l’échec, comme sa propre tentative vient d’ailleurs de le démontrer, ce pourquoi propose-t-il plutôt de prendre en tenaille non plus le Mont proprement dit, et l’Abbaye maudite qui le surmonte, mais plutôt la ville de Cassino elle-même, bâtie en contrebas et à l’est de celui-ci.
Dans le plan initial - qui comme nous allons le voir va néanmoins rapidement évoluer - les Indiens de la 4ème D.I. descendront du Nord vers Cassino en passant par l'étroite route qui mène de Caira à Cassino, une route malheureusement enclavée, à droite, par les collines (en particulier la 175) occupées par les Allemands et, à gauche par la Rapido en crue !
Pour que cette descente ne se transforme pas instantanément en jeu de massacre pour les malheureux Indiens, les Néo-zélandais de la 2ème D.I. attaqueront au même moment la ville depuis l’est, ce qui, tout aussi malheureusement, implique de faire passer des tanks de l’autre côté de cette même Rapido, et ce au moyen d'un ou de plusieurs ponts de fortune qu’il faudra évidemment jeter en travers de la rivière et sous le feu direct de l’ennemi !
A condition de s’y prendre rapidement, et avec détermination, Freyberg estime néanmoins être en mesure de s’emparer de la ville puis, par une manœuvre d’enveloppement, du Mont lui-même.
Voilà pour la théorie de cette opération, que l’on a décidé de baptiser "Dickens" depuis que quelqu’un, à l’État-major du général, s’est souvenu que le grand romancier britannique avait lui-même visité la ville et l’Abbaye au siècle passé…
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