Alexander (à droite), visitant les troupes anglo-américaines à Anzio, 14 février 1944 |
… militairement parlant, cette décision d’Alexander ne souffre aucune contestation.
D’abord parce que la 36ème D.I. américaine, épuisée par des semaines de lutte, et étrillée devant Cassino, n’est plus en état de combattre, ensuite parce qu’avec une bonne partie de ses effectifs à présent mobilisés - ou plutôt immobilisés ! - à Anzio, l’armée de Clark a manifestement besoin de renforts pour espérer l’emporter à Cassino, et enfin parce les 78ème, 4ème et 2ème D.I. britannique, indienne et néozélandaise seront assurément bien plus utiles sur la côte tyrrhénienne, rattachées à la 5ème Armée américaine, que sur la côte adriatique, intégrées à la 8ème Armée britannique.
Mais psychologiquement, en revanche, c’est une toute autre affaire, puisque ce transfert revient bel et bien à renforcer la présence britannique au sein de cette armée pourtant officiellement… américaine, ce qui, en cas de succès à Cassino, rendrait alors cette victoire… britannique, une perspective qui, on s’en doute, n’a rien pour rassurer Clark, et d’autant moins que le dit transfert porte à l’évidence la "patte" de nul autre que Winston Churchill !
Car ces trois divisions, réunies au sein d’une nouvelle unité abusivement baptisée Corps néo-zélandais, seront commandées par un homme qui n’est autre qu’un protégé et un ami personnel de Churchill depuis 1914 !
Un authentique baroudeur et héros de guerre, blessé à d’innombrables reprises, un homme qui a personnellement, et brillamment, participé à cette malheureuse Campagne des Dardanelles voulue par Churchill et dont Churchill espérait bien obtenir le rachat et l’absolution en Italie,…
… Bernard Freyberg
D’abord parce que la 36ème D.I. américaine, épuisée par des semaines de lutte, et étrillée devant Cassino, n’est plus en état de combattre, ensuite parce qu’avec une bonne partie de ses effectifs à présent mobilisés - ou plutôt immobilisés ! - à Anzio, l’armée de Clark a manifestement besoin de renforts pour espérer l’emporter à Cassino, et enfin parce les 78ème, 4ème et 2ème D.I. britannique, indienne et néozélandaise seront assurément bien plus utiles sur la côte tyrrhénienne, rattachées à la 5ème Armée américaine, que sur la côte adriatique, intégrées à la 8ème Armée britannique.
Mais psychologiquement, en revanche, c’est une toute autre affaire, puisque ce transfert revient bel et bien à renforcer la présence britannique au sein de cette armée pourtant officiellement… américaine, ce qui, en cas de succès à Cassino, rendrait alors cette victoire… britannique, une perspective qui, on s’en doute, n’a rien pour rassurer Clark, et d’autant moins que le dit transfert porte à l’évidence la "patte" de nul autre que Winston Churchill !
Car ces trois divisions, réunies au sein d’une nouvelle unité abusivement baptisée Corps néo-zélandais, seront commandées par un homme qui n’est autre qu’un protégé et un ami personnel de Churchill depuis 1914 !
Un authentique baroudeur et héros de guerre, blessé à d’innombrables reprises, un homme qui a personnellement, et brillamment, participé à cette malheureuse Campagne des Dardanelles voulue par Churchill et dont Churchill espérait bien obtenir le rachat et l’absolution en Italie,…
… Bernard Freyberg
Aucun commentaire:
Publier un commentaire