Tank Destroyer M10 en action à Anzio |
… car pendant qu’à Anzio les hommes du VIème Corps étaient occupés à lutter pour leur simple survie, à Londres, Churchill, toujours fidèle à lui-même, n'a cessé de faire pression sur Alexander pour qu’il ordonne à Lucas d’adopter une posture… offensive !
Lors de la brève visite qu'il a rendu à ce dernier le 14 février, Alexander a donc insisté pour voir une percée se réaliser "dès que la situation le permettra" (!) puis, devant le peu d'enthousiasme manifesté par Lucas, s'est empressé d'écrire à Alan Brooke, chef de l'État-major impérial.
"J'ai été déçu de ma visite au Q.G. du VIème Corps. Ils sont négatifs et manquent du désir et de l'enthousiasme indispensables pour faire bouger les choses. Ils paraissent déprimés par les événements".
En termes moins... diplomatiques, les jours de Lucas paraissent désormais comptés et l'intéressé, du reste, ne se fait aucune illusion sur le sort qui l'attend !
"J'ai bien peur", souligne-t-il le lendemain dans son journal, que les huiles ne soient pas totalement satisfaites de mon travail. Ils sont naturellement déçus que je ne sois pas parvenu à chasser les Boches d'Italie, mais il n'existe aucune raison militaire pour laquelle j'aurais été en mesure d'y arriver. En fait, il n'existe aucune raison militaire pour Shingle" (1)
Le surlendemain, Alexander et Clark conviennent pour leur part de mandater l'actuel commandant de la 3ème D.I., l'Américain Lucian Truscott, ainsi que le Britannique Vyvyan Evelegh, pour, en principe, "épauler" Lucas mais, en réalité, pour préparer son remplacement, lequel est du reste officialisé le 22 février...
Lors de la brève visite qu'il a rendu à ce dernier le 14 février, Alexander a donc insisté pour voir une percée se réaliser "dès que la situation le permettra" (!) puis, devant le peu d'enthousiasme manifesté par Lucas, s'est empressé d'écrire à Alan Brooke, chef de l'État-major impérial.
"J'ai été déçu de ma visite au Q.G. du VIème Corps. Ils sont négatifs et manquent du désir et de l'enthousiasme indispensables pour faire bouger les choses. Ils paraissent déprimés par les événements".
En termes moins... diplomatiques, les jours de Lucas paraissent désormais comptés et l'intéressé, du reste, ne se fait aucune illusion sur le sort qui l'attend !
"J'ai bien peur", souligne-t-il le lendemain dans son journal, que les huiles ne soient pas totalement satisfaites de mon travail. Ils sont naturellement déçus que je ne sois pas parvenu à chasser les Boches d'Italie, mais il n'existe aucune raison militaire pour laquelle j'aurais été en mesure d'y arriver. En fait, il n'existe aucune raison militaire pour Shingle" (1)
Le surlendemain, Alexander et Clark conviennent pour leur part de mandater l'actuel commandant de la 3ème D.I., l'Américain Lucian Truscott, ainsi que le Britannique Vyvyan Evelegh, pour, en principe, "épauler" Lucas mais, en réalité, pour préparer son remplacement, lequel est du reste officialisé le 22 février...
(1) Shelfold, op cit
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