Marin américain... et chien de compagnie, à Anzio. Avril 1944 |
… côté allemand, la destruction de la Poche d’Anzio s’impose quant à elle comme une évidence.
Pour l’État-major, et pour Kesselring, les forces anglo-américaines présentes à Anzio, même si elles n’ont jusqu’ici pas démontré grand-chose, n’en font pas moins peser une menace constante et imprévisible sur la Ligne Gustave, et une menace qu’il importe de supprimer au plus vite, c-à-d avant que les Alliés aient eu le temps de faire parvenir d’importants renforts dans la Poche.
Mais à cette évidente raison militaire s’ajoute cependant, et comme chez les Alliés, une tout aussi importante raison… politique !
Pour Hitler, après le désastre de Stalingrad, la défaite de Koursk (1), la perte de l’Afrique du Nord, de la Sicile et finalement de toute l’Italie du Sud, une grande victoire allemande en cet instant rehausserait assurément le prestige de son régime et ferait taire, du moins pour un temps, ceux qui, qu’ils soient civils ou militaires, sont de plus en plus nombreux à considérer la guerre comme déjà perdue et à simplement s’interroger sur la langue - anglaise ou russe - de leur futur vainqueur !
Et puis - qui sait sait - un grosse schlag, un "grand coup" sanglant à Anzio, dissuaderait peut-être les Alliés, et en particulier les Américains, de lancer prochainement un débarquement encore plus risqué sur les côtes de France, et pourrait même les inciter à rechercher alors une paix négociée avec le Reich…
(1) Saviez-vous que… Citadelle
Pour l’État-major, et pour Kesselring, les forces anglo-américaines présentes à Anzio, même si elles n’ont jusqu’ici pas démontré grand-chose, n’en font pas moins peser une menace constante et imprévisible sur la Ligne Gustave, et une menace qu’il importe de supprimer au plus vite, c-à-d avant que les Alliés aient eu le temps de faire parvenir d’importants renforts dans la Poche.
Mais à cette évidente raison militaire s’ajoute cependant, et comme chez les Alliés, une tout aussi importante raison… politique !
Pour Hitler, après le désastre de Stalingrad, la défaite de Koursk (1), la perte de l’Afrique du Nord, de la Sicile et finalement de toute l’Italie du Sud, une grande victoire allemande en cet instant rehausserait assurément le prestige de son régime et ferait taire, du moins pour un temps, ceux qui, qu’ils soient civils ou militaires, sont de plus en plus nombreux à considérer la guerre comme déjà perdue et à simplement s’interroger sur la langue - anglaise ou russe - de leur futur vainqueur !
Et puis - qui sait sait - un grosse schlag, un "grand coup" sanglant à Anzio, dissuaderait peut-être les Alliés, et en particulier les Américains, de lancer prochainement un débarquement encore plus risqué sur les côtes de France, et pourrait même les inciter à rechercher alors une paix négociée avec le Reich…
(1) Saviez-vous que… Citadelle
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