Camions et troupes, foulant le sable d'Anzio, janvier 1944 |
… revenons à présent quelques heures en arrière, et transportons-nous dans le camp allemand, où l’annonce du débarquement allié à Anzio a été communiquée à Kesselring vers 03h00 du matin.
Kesselring - nous l’avons vu - avait certes envisagé cette possibilité, mais les analyses rassurantes des services de renseignement, et de son propre État-major, l’avaient finalement convaincu qu’une telle manœuvre n’entrait ni dans les intentions ni dans les moyens des Alliés, du moins à brève échéance, tandis que les attaques menées par ces mêmes Alliés contre la Ligne Gustave, et en particulier celle de la 36ème D.I. sur la rivière Gari, l’avaient au contraire amené à renforcer la dite ligne, en y expédiant toutes les unités qui auraient pu sinon repousser, du moins combattre un éventuel débarquement à Anzio.
Mais bien que totalement pris au dépourvu, et avec fort peu de moyens et de solutions immédiates à sa disposition, Kesselring n’en est pas moins prompt à réagir : en l’espace de quelques heures, toutes les unités de réserve disponibles, c-à-d essentiellement des paras de la 4ème Division et un bataillon de la Hermann Goering, reçoivent l’ordre de foncer sur Anzio.
D’autres formations se voient également mobilisées tout au long de la journée, en sorte qu’à la tombée de la nuit, alors qu’Alexander et Clark ont déjà repris la mer pour Naples après leur brève rencontre avec Lucas, un mince cordon de troupes encercle déjà l’intégralité du périmètre anglo-américain où personne, au profond étonnement de Kesselring, ne semble manifester la moindre envie de s’aventurer plus avant…
Kesselring - nous l’avons vu - avait certes envisagé cette possibilité, mais les analyses rassurantes des services de renseignement, et de son propre État-major, l’avaient finalement convaincu qu’une telle manœuvre n’entrait ni dans les intentions ni dans les moyens des Alliés, du moins à brève échéance, tandis que les attaques menées par ces mêmes Alliés contre la Ligne Gustave, et en particulier celle de la 36ème D.I. sur la rivière Gari, l’avaient au contraire amené à renforcer la dite ligne, en y expédiant toutes les unités qui auraient pu sinon repousser, du moins combattre un éventuel débarquement à Anzio.
Mais bien que totalement pris au dépourvu, et avec fort peu de moyens et de solutions immédiates à sa disposition, Kesselring n’en est pas moins prompt à réagir : en l’espace de quelques heures, toutes les unités de réserve disponibles, c-à-d essentiellement des paras de la 4ème Division et un bataillon de la Hermann Goering, reçoivent l’ordre de foncer sur Anzio.
D’autres formations se voient également mobilisées tout au long de la journée, en sorte qu’à la tombée de la nuit, alors qu’Alexander et Clark ont déjà repris la mer pour Naples après leur brève rencontre avec Lucas, un mince cordon de troupes encercle déjà l’intégralité du périmètre anglo-américain où personne, au profond étonnement de Kesselring, ne semble manifester la moindre envie de s’aventurer plus avant…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire