Anzio, aujourd'hui : des plages touristiques très éloignées de la guerre... |
… bien que défendue à bout de bras par Winston Churchill, cette idée d’un débarquement sur les arrières de la Ligne Gustave n’est cependant pas nouvelle : Harold Alexander, commandant du 15ème Groupe d'Armées en Italie, l’a en effet envisagée dès le mois d'octobre, avant d’y renoncer aussitôt après avoir réalisé qu’elle nécessiterait au moins… cinq divisions qu’il ne possédait évidemment pas !
Autrement dit, le politicien Churchill se propose ni plus ni moins de réussir à présent, et avec seulement deux divisions, une opération que le militaire Alexander jugeait déjà risquée avec cinq !
... avec deux divisions,… ou plutôt une seule, puisque le manque de moyens de débarquement - encore lui - ne permettra guère d’en déposer davantage sur les plages !
En faisant des pieds et des mains face à un Roosevelt qui ne veut plus divertir ne serait-ce qu’une seule péniche des débarquements prévus en Normandie et en Provence, le Vieux Lion britannique est néanmoins parvenu à obtenir quelques moyens supplémentaires, soit de quoi acheminer l’équivalent… d’une grosse division et demi !
Mais un virgule cinq ou deux,... c'est toujours bien moins que cinq, et du reste, le général Lucian Truscott, qui doit commander la 3ème D.I. américaine à Anzio, n'a pas manqué de faire remarquer à Clark que l'affaire se solderait immanquablement par un massacre si les Allemands, comme l'affirment les services de renseignement, peuvent rapidement mobiliser quatre ou cinq divisions de leur côté.
Pour ne rien arranger, et comme c'est d'ailleurs la norme depuis le début du "Championnat d'Italie", Britanniques et Américains ne s'entendent pas du tout sur la véritable finalité de toute cette opération...
Autrement dit, le politicien Churchill se propose ni plus ni moins de réussir à présent, et avec seulement deux divisions, une opération que le militaire Alexander jugeait déjà risquée avec cinq !
... avec deux divisions,… ou plutôt une seule, puisque le manque de moyens de débarquement - encore lui - ne permettra guère d’en déposer davantage sur les plages !
En faisant des pieds et des mains face à un Roosevelt qui ne veut plus divertir ne serait-ce qu’une seule péniche des débarquements prévus en Normandie et en Provence, le Vieux Lion britannique est néanmoins parvenu à obtenir quelques moyens supplémentaires, soit de quoi acheminer l’équivalent… d’une grosse division et demi !
Mais un virgule cinq ou deux,... c'est toujours bien moins que cinq, et du reste, le général Lucian Truscott, qui doit commander la 3ème D.I. américaine à Anzio, n'a pas manqué de faire remarquer à Clark que l'affaire se solderait immanquablement par un massacre si les Allemands, comme l'affirment les services de renseignement, peuvent rapidement mobiliser quatre ou cinq divisions de leur côté.
Pour ne rien arranger, et comme c'est d'ailleurs la norme depuis le début du "Championnat d'Italie", Britanniques et Américains ne s'entendent pas du tout sur la véritable finalité de toute cette opération...
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