Macchi 202 du Royaume d'Italie, dans un hangar à moitié en ruines |
... malgré tous leurs efforts de séduction, ni le Royaume ni la République Sociale d'Italie ne seront en mesure de convaincre leurs alliés respectifs de leur concéder autre chose qu'une place purement anecdotique dans cette campagne qu'aucun des deux camps ne considérera jamais comme majeure, et qui est donc condamnée à demeurer jusqu'à sa conclusion une Bataille oubliée, mais aussi une Bataille d'Italie... sans les Italiens !
Mais pour l'heure, la libération-surprise de Mussolini, la création d'une République Sociale Italienne désireuse de continuer la lutte aux côtés des Allemands et, bien entendu, l'extrême lenteur des opérations militaires au sud de la Péninsule, représentent en tout cas de fort mauvaises nouvelles pour tous ceux qui entretenaient encore l'espoir - aussi ténu soit-il - de prendre l'Allemagne à revers et de s'épargner ainsi les risques du débarquement sur les côtes de France exigé par les Américains
Et parmi ceux-là, le plus marri de tous est sans conteste Winston Churchill qui, vingt-neuf après le dramatique échec des Dardanelles et sa propre éviction du gouvernement britannique, voit se profiler le spectre d'un nouveau fiasco d'envergure : à l'évidence, et à l'instar de l'Empire ottoman de 1914, cette Italie de 1943 n'est pas du tout "le ventre mou de l'Europe" dont on se plaisait à l'affubler, mais au contraire, et comme le dira plus tard Mark Clark lui-même, "un sacré os"
A Salerne, justement, le dit Clark, que la Presse alliée considère désormais comme un "sauveur" alors qu'il a plutôt, par son manque de préparation et ses décisions malavisées, failli provoquer un désastre (!), est bien résolu à faire le ménage et à se débarrasser de celui qu'il considère comme le seul et véritable responsable de tous les déboires encourus...
... Ernest Dawley
Mais pour l'heure, la libération-surprise de Mussolini, la création d'une République Sociale Italienne désireuse de continuer la lutte aux côtés des Allemands et, bien entendu, l'extrême lenteur des opérations militaires au sud de la Péninsule, représentent en tout cas de fort mauvaises nouvelles pour tous ceux qui entretenaient encore l'espoir - aussi ténu soit-il - de prendre l'Allemagne à revers et de s'épargner ainsi les risques du débarquement sur les côtes de France exigé par les Américains
Et parmi ceux-là, le plus marri de tous est sans conteste Winston Churchill qui, vingt-neuf après le dramatique échec des Dardanelles et sa propre éviction du gouvernement britannique, voit se profiler le spectre d'un nouveau fiasco d'envergure : à l'évidence, et à l'instar de l'Empire ottoman de 1914, cette Italie de 1943 n'est pas du tout "le ventre mou de l'Europe" dont on se plaisait à l'affubler, mais au contraire, et comme le dira plus tard Mark Clark lui-même, "un sacré os"
A Salerne, justement, le dit Clark, que la Presse alliée considère désormais comme un "sauveur" alors qu'il a plutôt, par son manque de préparation et ses décisions malavisées, failli provoquer un désastre (!), est bien résolu à faire le ménage et à se débarrasser de celui qu'il considère comme le seul et véritable responsable de tous les déboires encourus...
... Ernest Dawley
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