Mussolini, à sa sortie du Gran Sasso : libre ou prisonnier de ses libérateurs ? |
… Wolfsschanze, Rastenburg, 14 septembre 1943
C’est à Rastenburg, dans le Q.G. de campagne où il passe désormais le plus clair de son temps, que le toujours-dictateur du Troisième Reich attend l’ex-dictateur de l’ex Empire italien.
Complaisamment filmée par la Propagande, la rencontre entre les deux hommes est amicale, mais Hitler ne tarde pas à réaliser que l’esprit de Mussolini est ailleurs, et vraiment plus à la guerre
L’emprisonnement et les événements des dernières semaines ont en effet fait des ravages : à 60 ans - il les a fêtés, en détention, le 29 juillet - Mussolini est un homme usé, qui en paraît dix de plus, qui bredouille, s’égare et donnerait manifestement n’importe quoi pour être ailleurs et surtout très loin de ce conflit auquel il ne croit plus et qu'il considère depuis longtemps comme perdu.
Mais de cela il ne saurait être question car Hitler, nous l’avons dit, a besoin de lui pour rallier ce qui reste de l’Italie fasciste. Et il a aussi, et surtout, les moyens d’être convainquant !
Bien plus contraint qu’enthousiaste, Mussolini accepte donc la demande de son "ami Hitler" de former un nouveau gouvernement qui, sera, bien évidemment, placé sous la protection directe de l'Allemagne !
Le 23 septembre, revenu en Italie du Nord, et constamment accompagné d'une escorte de SS allemands dont on ne sait trop s'ils sont là pour le protéger ou alors pour l’empêcher de s’enfuir (!), Mussolini, qui n’est plus qu’un Duce d’opérette, va alors proclamer la naissance de la Repubblica Sociale Italiana (République Sociale Italienne ou RSI), laquelle va bientôt s'installer dans la petite ville de Salo (près du Lac de Garde) et écrire une des pages les plus noires de l'Histoire d'Italie...
C’est à Rastenburg, dans le Q.G. de campagne où il passe désormais le plus clair de son temps, que le toujours-dictateur du Troisième Reich attend l’ex-dictateur de l’ex Empire italien.
Complaisamment filmée par la Propagande, la rencontre entre les deux hommes est amicale, mais Hitler ne tarde pas à réaliser que l’esprit de Mussolini est ailleurs, et vraiment plus à la guerre
L’emprisonnement et les événements des dernières semaines ont en effet fait des ravages : à 60 ans - il les a fêtés, en détention, le 29 juillet - Mussolini est un homme usé, qui en paraît dix de plus, qui bredouille, s’égare et donnerait manifestement n’importe quoi pour être ailleurs et surtout très loin de ce conflit auquel il ne croit plus et qu'il considère depuis longtemps comme perdu.
Mais de cela il ne saurait être question car Hitler, nous l’avons dit, a besoin de lui pour rallier ce qui reste de l’Italie fasciste. Et il a aussi, et surtout, les moyens d’être convainquant !
Bien plus contraint qu’enthousiaste, Mussolini accepte donc la demande de son "ami Hitler" de former un nouveau gouvernement qui, sera, bien évidemment, placé sous la protection directe de l'Allemagne !
Le 23 septembre, revenu en Italie du Nord, et constamment accompagné d'une escorte de SS allemands dont on ne sait trop s'ils sont là pour le protéger ou alors pour l’empêcher de s’enfuir (!), Mussolini, qui n’est plus qu’un Duce d’opérette, va alors proclamer la naissance de la Repubblica Sociale Italiana (République Sociale Italienne ou RSI), laquelle va bientôt s'installer dans la petite ville de Salo (près du Lac de Garde) et écrire une des pages les plus noires de l'Histoire d'Italie...
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