Le même hôtel, en septembre 1943 |
... pour Hitler, l’éviction de son vieux compagnon de route, bientôt suivie de l'armistice italien, ont constitué des coups très durs : même si la Wehrmacht a réagi avec une rapidité foudroyante, même si elle a, pour l'essentiel, empêché l'Italie de basculer dans le camp allié avec armes et troupes, elle n'a pu interdire à ces mêmes Alliés de prendre pied dans le Sud de la Péninsule.
Et malgré toute la confiance qu'il porte au maréchal Kesselring, le Führer sait que ce dernier n’est pas en mesure de les rejeter à la mer, mais seulement de mener des opérations défensives n’ayant d’autre but que de ralentir leur progression vers l’Allemagne.
A ce titre, et même s'il ne se fait plus depuis longtemps la moindre illusion quant aux capacités militaires de l'Italie, Hitler sait aussi qu’il est vital de regagner le soutien des Italiens,… ou du moins de certains d'entre eux.
Car en plus d'épuisants combats sur le Front, la Wehrmacht risque en effet de devoir affronter, sur ses arrières, les actions des partisans, majoritairement communistes et désormais assurés de bénéficier d'un important soutien parmi une population civile italienne qui ne considère plus l'Allemagne comme une alliée mais bien comme une puissance occupante.
Et à cela s'ajoute la nécessité de maintenir - et cette fois à l'usage exclusif de l'Allemagne - le potentiel industriel de l'Italie, dont la majorité des usines est fort heureusement implantée au nord du pays…
Et malgré toute la confiance qu'il porte au maréchal Kesselring, le Führer sait que ce dernier n’est pas en mesure de les rejeter à la mer, mais seulement de mener des opérations défensives n’ayant d’autre but que de ralentir leur progression vers l’Allemagne.
A ce titre, et même s'il ne se fait plus depuis longtemps la moindre illusion quant aux capacités militaires de l'Italie, Hitler sait aussi qu’il est vital de regagner le soutien des Italiens,… ou du moins de certains d'entre eux.
Car en plus d'épuisants combats sur le Front, la Wehrmacht risque en effet de devoir affronter, sur ses arrières, les actions des partisans, majoritairement communistes et désormais assurés de bénéficier d'un important soutien parmi une population civile italienne qui ne considère plus l'Allemagne comme une alliée mais bien comme une puissance occupante.
Et à cela s'ajoute la nécessité de maintenir - et cette fois à l'usage exclusif de l'Allemagne - le potentiel industriel de l'Italie, dont la majorité des usines est fort heureusement implantée au nord du pays…
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