La Une de l'Evening Star du 14/09. Deux jours plus tard, les Alliés pavoisaient |
… 16 septembre 1943
Le 16, le général von Vietinghoff doit se rendre à l’évidence : le constant soutien naval dont bénéficient les Alliés, les renforts qu’ils ne cessent de recevoir, et l’arrivée imminente de la 8ème Armée britannique, ne lui permettent plus d’imaginer un quelconque succès à Salerne.
S’entêter à présent ne ferait non seulement qu’accroître les pertes, mais rendrait de surcroît l’inévitable retraite d’autant plus difficile, ce pourquoi réclame-t-il l’autorisation de se replier en bon ordre vers le Nord, autorisation que Kesselring qui, comme nous l'avons vu, avait depuis longtemps anticipé cette éventualité, lui accorde dès le lendemain.
La Bataille de Salerne proprement dite est terminée, et se solde donc en définitive par un incontestable succès allié, néanmoins bien plus laborieux et - avec plus de 13 000 tués, blessés ou disparus - bien plus plus coûteux qu’envisagé initialement.
De leur côté, même si ne sont pas parvenus à rejeter leurs adversaires à la mer, et même s’ils ont au bout du compte été défaits et contraints de retraiter, les Allemands, Kesselring en tête, n’ont certes pas à rougir de leur prestation puisqu’avec beaucoup moins de moyens, ils sont parvenus pendant une semaine entière à immobiliser une Armée alliée au complet, et à lui infliger bien plus de pertes qu’ils n’en ont - avec environ 3 000 tués, blessés ou disparus - subis eux-mêmes.
Et si les Alliés pour le moment ont toutes les raisons de fêter leur victoire à Salerne, ils n’en ont hélas pas fini avec la guerre en Italie...
S’entêter à présent ne ferait non seulement qu’accroître les pertes, mais rendrait de surcroît l’inévitable retraite d’autant plus difficile, ce pourquoi réclame-t-il l’autorisation de se replier en bon ordre vers le Nord, autorisation que Kesselring qui, comme nous l'avons vu, avait depuis longtemps anticipé cette éventualité, lui accorde dès le lendemain.
La Bataille de Salerne proprement dite est terminée, et se solde donc en définitive par un incontestable succès allié, néanmoins bien plus laborieux et - avec plus de 13 000 tués, blessés ou disparus - bien plus plus coûteux qu’envisagé initialement.
De leur côté, même si ne sont pas parvenus à rejeter leurs adversaires à la mer, et même s’ils ont au bout du compte été défaits et contraints de retraiter, les Allemands, Kesselring en tête, n’ont certes pas à rougir de leur prestation puisqu’avec beaucoup moins de moyens, ils sont parvenus pendant une semaine entière à immobiliser une Armée alliée au complet, et à lui infliger bien plus de pertes qu’ils n’en ont - avec environ 3 000 tués, blessés ou disparus - subis eux-mêmes.
Et si les Alliés pour le moment ont toutes les raisons de fêter leur victoire à Salerne, ils n’en ont hélas pas fini avec la guerre en Italie...
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