LCT débarquant des troupes à Salerne |
… mais encore faudrait-il, justement, que les dits renforts puissent arriver… rapidement.
Et pour Sieckenius, c’est bien là que le bât blesse !
Et pour Sieckenius, c’est bien là que le bât blesse !
Car dans cet incroyable mélange d’efficacité et de gabegie qui caractérise le Troisième Reich depuis sa création, le Haut-Commandement, non content de sous-estimer largement la consommation réelle du charroi blindé sur le difficile terrain des Apennins, a carrément omis d’indiquer aux unités l’emplacement des dépôts de carburant italiens qui auraient facilement pu ravitailler les Panzer !
En Calabre, un officier de la Kriegsmarine, craignant de voir débouler à tout moment les troupes britanniques remontant vers le nord-ouest, a quant à lui décidé… de déverser en mer les milliers de litres d’essence destinés à la 29ème Panzergrenadier, qui va ainsi se retrouver immobilisée pendant près de 48 heures !
En Calabre, un officier de la Kriegsmarine, craignant de voir débouler à tout moment les troupes britanniques remontant vers le nord-ouest, a quant à lui décidé… de déverser en mer les milliers de litres d’essence destinés à la 29ème Panzergrenadier, qui va ainsi se retrouver immobilisée pendant près de 48 heures !
Quant à Sieckenius, lui-même vient d'apprendre qu'il serait, dès l'arrivée de la 29ème, transféré, avec toute sa 16ème Panzer, du XIVème Corps du général Hermann Balck au LXXVIème du général Traugott Herr, ce qui, dans l'intervalle, va donc lui valoir de recevoir des ordres... contradictoires, émanant tantôt de Balck, tantôt de Herr et tantôt... du supérieur de ceux-ci, le général Heinrich von Vietinghoff, commandant-en-chef de la Xème Armée !
Tout ceci, on s'en doute, fait naturellement le bonheur des Alliés, et en particulier des Américains du général Dawley qui, jusqu'ici n'ont guère brillé sur le terrain...
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