Apparu en Tunisie début 1943, le Tiger allait vite y faire des ravages... |
… aidés par les atermoiements des autorités locales qui, toujours fidèles à Vichy, ne parviennent pas à choisir leur camp, un corps expéditionnaire germano-italien envahit donc la Tunisie.
Et comme il n'y a guère que 200 kms entre la Sicile et la Tunisie, il est très facile d'y acheminer des renforts par air ou par mer : dès le 10 novembre 1942, la Regia Aeronautica s'installe donc à Tunis; à la fin novembre, Allemands et Italiens disposent de cinq divisions sur place.
En janvier, leurs effectifs dépassent même les 100 000 hommes,… qui se voient bientôt renforcés par les rescapés de l'Afrika Korps, désormais incapables de maintenir leurs positions en Libye, mais aussi par les premiers chars Tiger, dont les 50 tonnes et le canon de 88mm écrasent sans problème les Américains dans la Passe de Kasserine, du 19 au 25 février.
Pour ces derniers, qui y laissent plusieurs milliers d'hommes et la quasi-totalité de leur équipement, le réveil est brutal mais la réaction immédiate : Lloyd Fredendall, commandant du IIe Corps d'armée, est limogé, renvoyé aux États-Unis, et remplacé par un homme à poigne, George Patton, qui ne va cesser de déchaîner les controverses, mais qui, à El Guettar, le 23 mars suivant, renverse la situation en faveur des États-Unis.
Tout au long du mois d'avril, la guerre d’usure se poursuit, mais à ce petit jeu, ce sont les germano-italiens qui, comme à El-Alamein, sont néanmoins condamnés à perdre…
Et comme il n'y a guère que 200 kms entre la Sicile et la Tunisie, il est très facile d'y acheminer des renforts par air ou par mer : dès le 10 novembre 1942, la Regia Aeronautica s'installe donc à Tunis; à la fin novembre, Allemands et Italiens disposent de cinq divisions sur place.
En janvier, leurs effectifs dépassent même les 100 000 hommes,… qui se voient bientôt renforcés par les rescapés de l'Afrika Korps, désormais incapables de maintenir leurs positions en Libye, mais aussi par les premiers chars Tiger, dont les 50 tonnes et le canon de 88mm écrasent sans problème les Américains dans la Passe de Kasserine, du 19 au 25 février.
Pour ces derniers, qui y laissent plusieurs milliers d'hommes et la quasi-totalité de leur équipement, le réveil est brutal mais la réaction immédiate : Lloyd Fredendall, commandant du IIe Corps d'armée, est limogé, renvoyé aux États-Unis, et remplacé par un homme à poigne, George Patton, qui ne va cesser de déchaîner les controverses, mais qui, à El Guettar, le 23 mars suivant, renverse la situation en faveur des États-Unis.
Tout au long du mois d'avril, la guerre d’usure se poursuit, mais à ce petit jeu, ce sont les germano-italiens qui, comme à El-Alamein, sont néanmoins condamnés à perdre…
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