samedi 29 décembre 2018

5786 - Pourquoi ?

Soldats du Commonwealth, rescapés de Crète
... en Crète, les Britanniques alignaient deux fois plus d'hommes que leurs adversaires,... et même dix fois plus si l'on ne tient compte que de la première journée et, surtout, de la première nuit - décisive - de la bataille !

Mais ils possédaient aussi d'excellents renseignements, bien meilleurs en tout cas que ceux, souvent ineptes, de leurs adversaires.

Bien qu'en petits nombres, ils avaient également des tanks, des canons de campagne, des véhicules et une chaîne logistique, dont les Allemands furent longtemps démunis, et ils pouvaient de surcroît compter sur l'appui de la population civile de l'île, ainsi que sur l'avantage du terrain et cette "prime" dont bénéficie toujours le défenseur d'une position par rapport à celui qui doit l'attaquer.

Ils furent pourtant vaincus et contraints de rembarquer piteusement vers l'Egypte, non sans avoir perdu plus de 16 000 hommes (tués, blessés ou faits prisonniers) dans l'aventure !

Au-delà des considérations techniques et tactiques, au-delà des aléas de toute bataille où le simple facteur chance joue tout de même un grand rôle, la responsabilité personnelle du lieutenant-Colonel Leslie Andrew, du brigadier James Hargest, du genéral Bernard Freyberg, du général Archibald Wavell et, in fine, de Winston Churchill lui-même, dans cette débâcle aurait dû être abordée.

Ce ne fut pourtant pas le cas...

Aucun commentaire: