Près de Héraklion, un soldat pose à côté d'un Junkers 52 abattu le 20 mai 1941 |
... Héraklion, 28 mai 1941, 23h30
Ce n'est donc que sur le coup de 20h00 que certains soldats de Héraklion sont finalement avertis de l'imminence de leur évacuation.
On imagine sans peine la stupéfaction, mais aussi le désarroi et la colère, de ces hommes qui, jusque-là, ignoraient tout de la véritable situation militaire en Crète et étaient même convaincus, après avoir proprement écrasés les paras allemands aux premières heures du 20 mai, qu'ils finiraient par l'emporter !
Mais les ordres sont les ordres, et comme il n'est évidemment pas question d'embarquer avec autre chose que les armes individuelles, chacun se fait un devoir de saboter ou de détruire autant que possible les canons, les mitrailleuses, les véhicules ainsi que tout ce qui pourrait s'avérer le moindrement utile aux Allemands,... en ce compris bien sûr les bouteilles de vin et d'alcool soigneusement tenues en réserve...
Cette importante mission patriotique accomplie, ne reste plus maintenant qu'à prendre, discrètement, la route du port... en faisant semblant d'ignorer les quelques créatures du beau sexe qui, nullement désireuses de demeurer en Crète après le départ de leur galant britannique, se sont empressées d'enfiler un uniforme et de dissimuler leurs cheveux sous un casque avant de se fondre parmi la troupe...
Vers 23h30, toujours fidèle au rendez-vous, la Navy se présente devant Héraklion, ses six destroyers se relayant pendant plusieurs heures pour convoyer jusqu'aux croiseurs Orion et Dido, qui attendent sagement au large, les quelque 3 500 hommes, et quelques femmes, qui, dans le plus grand silence, attendent sagement sur le quai...
Ce n'est donc que sur le coup de 20h00 que certains soldats de Héraklion sont finalement avertis de l'imminence de leur évacuation.
On imagine sans peine la stupéfaction, mais aussi le désarroi et la colère, de ces hommes qui, jusque-là, ignoraient tout de la véritable situation militaire en Crète et étaient même convaincus, après avoir proprement écrasés les paras allemands aux premières heures du 20 mai, qu'ils finiraient par l'emporter !
Mais les ordres sont les ordres, et comme il n'est évidemment pas question d'embarquer avec autre chose que les armes individuelles, chacun se fait un devoir de saboter ou de détruire autant que possible les canons, les mitrailleuses, les véhicules ainsi que tout ce qui pourrait s'avérer le moindrement utile aux Allemands,... en ce compris bien sûr les bouteilles de vin et d'alcool soigneusement tenues en réserve...
Cette importante mission patriotique accomplie, ne reste plus maintenant qu'à prendre, discrètement, la route du port... en faisant semblant d'ignorer les quelques créatures du beau sexe qui, nullement désireuses de demeurer en Crète après le départ de leur galant britannique, se sont empressées d'enfiler un uniforme et de dissimuler leurs cheveux sous un casque avant de se fondre parmi la troupe...
Vers 23h30, toujours fidèle au rendez-vous, la Navy se présente devant Héraklion, ses six destroyers se relayant pendant plusieurs heures pour convoyer jusqu'aux croiseurs Orion et Dido, qui attendent sagement au large, les quelque 3 500 hommes, et quelques femmes, qui, dans le plus grand silence, attendent sagement sur le quai...
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