Laycock (au centre) avecses commandos avant le Débarquement de Normandie |
… mais signe que l’irréalité règne toujours en maîtresse, les commandos de la Layforce, en embarquant à Alexandrie, se sont vus présenter une vision pour le moins... optimiste de la situation qui règne en Crète !
Tous volontaires, ils "étaient partis pour la Crète dans l’idée que leur objectif serait de lancer des raids contre des aérodromes ou des rivages tenus par l’ennemi"
Tous volontaires, ils "étaient partis pour la Crète dans l’idée que leur objectif serait de lancer des raids contre des aérodromes ou des rivages tenus par l’ennemi"
(…) "On leur avait dit que la bataille était "quasi gagnée" Et leur ordre de mission rédigé à Alexandrie stipulait qu’en Crète la situation était "sous contrôle", n'était le fait que la garnison de Maleme était "fortement sous pression", ce qui suggérait, à tort, que l’aérodrome était entre nos mains et simplement attaqué de l’extérieur" (1)
Hélas, pour ces hommes, la réalité de la situation ne tarde pas à s’imposer : “le navire était à peine à l’ancre que des embarcations venues du rivage se présentèrent le long de son bord et, juste au moment où le commandant de brigade, moi-même et les autres officiers faisions nos adieux au capitaine du mouilleur de mines, nous vîmes la porte de la cabine de ce dernier s’ouvrir avec fracas sur un officier de marine débraillé et légèrement hystérique.
“L’Armée est en pleine retraite. C’est le chaos”, éclata-t-il d’une voix tremblante d’émotion. Mon meilleur ami vient juste de se faire tuer à côté de moi. On évacue la Crête” (2)
Hélas, pour ces hommes, la réalité de la situation ne tarde pas à s’imposer : “le navire était à peine à l’ancre que des embarcations venues du rivage se présentèrent le long de son bord et, juste au moment où le commandant de brigade, moi-même et les autres officiers faisions nos adieux au capitaine du mouilleur de mines, nous vîmes la porte de la cabine de ce dernier s’ouvrir avec fracas sur un officier de marine débraillé et légèrement hystérique.
“L’Armée est en pleine retraite. C’est le chaos”, éclata-t-il d’une voix tremblante d’émotion. Mon meilleur ami vient juste de se faire tuer à côté de moi. On évacue la Crête” (2)
Et de fait, sur terre, c'est bel et bien le chaos...
(1) et (2) Beevor, op cit
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