Le torpilleur Sagittario, à l'ancre |
... un malheur, dit-on, n’arrive jamais seul. Et de fait, après l’échec, au demeurant prévisible, de la contre-attaque sur Maleme, c’est une véritable catastrophe qui se produit quelques heures plus tard sur mer, non loin du Détroit de Kassos.
Soucieux de tenir sa promesse d’interdire tout débarquement en Crète, l’amiral Cunningham, nous l’avons vu, a chargé ses croiseurs et destroyers les plus rapides de mener de brèves incursions au nord de l’île afin d’y traquer et détruire tout navire allemand qui viendrait à se présenter.
Et de fait, dans la 21 au 22 mai, la flottille menée par l’héroïque petit torpilleur Lupo s’est présentée devant les canons britanniques, et a été proprement rayée de la surface des eaux.
Le problème, c’est que cette flottille aurait dû être accompagnée par une seconde formation, elle aussi menée par un torpilleur italien, le Sagittario qui, heureusement ou malheureusement selon que l’on se situe dans le camp allemand ou britannique, est arrivé fort en retard au rendez-vous qui lui avait été fixé.
Conséquence : ce second convoi s’est mis en route bien après le premier, en sorte que la seule manière de le détruire à présent, c-à-d avant qu’il ne puisse décharger troupes et matériel en Crète, est de l’attaquer en plein jour, donc au vu et au su d’une Luftwaffe qui, rappelons-le, bénéficie d’une totale maîtrise du Ciel.
C’est assurément prendre un très grand risque, mais c’est un risque que Cunningham - on le lui reprochera - a néanmoins décidé d’accepter…
Soucieux de tenir sa promesse d’interdire tout débarquement en Crète, l’amiral Cunningham, nous l’avons vu, a chargé ses croiseurs et destroyers les plus rapides de mener de brèves incursions au nord de l’île afin d’y traquer et détruire tout navire allemand qui viendrait à se présenter.
Et de fait, dans la 21 au 22 mai, la flottille menée par l’héroïque petit torpilleur Lupo s’est présentée devant les canons britanniques, et a été proprement rayée de la surface des eaux.
Le problème, c’est que cette flottille aurait dû être accompagnée par une seconde formation, elle aussi menée par un torpilleur italien, le Sagittario qui, heureusement ou malheureusement selon que l’on se situe dans le camp allemand ou britannique, est arrivé fort en retard au rendez-vous qui lui avait été fixé.
Conséquence : ce second convoi s’est mis en route bien après le premier, en sorte que la seule manière de le détruire à présent, c-à-d avant qu’il ne puisse décharger troupes et matériel en Crète, est de l’attaquer en plein jour, donc au vu et au su d’une Luftwaffe qui, rappelons-le, bénéficie d’une totale maîtrise du Ciel.
C’est assurément prendre un très grand risque, mais c’est un risque que Cunningham - on le lui reprochera - a néanmoins décidé d’accepter…
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